Je devais y aller avec des amis il y a 2 semaines, mais la météo n’était pas favorable, on a préféré reporter, et on a bien fait.
La météo était au top, un peu de nuages lors de la montée, mais ça s’est vite dégagé.

Départ de Treicol dans le Beaufortain, et direction le lac d’amour. On a raté une indication et raté le chemin qui allait directement au lac. Du coup on pensait qu’il fallait continuer, on est allé jusqu’au fin fond de la vallée, pratiquement jusqu’au col du coin pour revenir sur le flanc de montagne opposé et finalement arriver au lac. Ce “petit” détour nous aura quand même rajouté 1h de marche, c’est donc avec le soleil pratiquement couché qu’on est arrivé.
J’avais pourtant regardé sur OpenStreetMap, pas d’autre chemin… On l’a finalement trouvé le lendemain en rentrant, effectivement on était passé devant, mais seul 4 cailloux indiquaient qu’il fallait tourner, et encore, ce n’était pas clair.
J’ai donc rajouté hier le tracé sur OpenStreetMap pour les prochains randonneurs, la correction est déjà effective.

On avait pris les appareils photos, filtres, trépieds et tout le bordel. Ouais, on était putain de chargé. Entre la tente, le matelas auto-gonflant, la bouffe, l’eau, les vêtements, le duvet… Je devais avoir pas loin de 13Kg. Mes trapèzes me le rappellent encore un peu (mais ça va).

On voulait prendre des photos de nuit, avec la voie lactée, les tentes, et tout.
Franchement, c’est super dur. Je ne sais pas vraiment comment il faut faire niveau technique. On a donc improvisé, vous pourrez juger dans la galerie.

A 21h, il faisait trop froid, on est allé se coucher. Un pote m’avait prêté son duvet, un -2°C en confort. Franchement, ça m’a sauvé la vie. Il m’a fallut une bonne heure pour réchauffer le duvet, et après, j’étais au top ! Pratiquement rien dormi, mais j’étais aux anges.
Entendre le silence, être blotti au chaud dans un espace confiné, sortir la tête et se geler le nez, se rappeler du paysage qui nous entourait, je n’avais qu’une envie : profiter de la nuit.

Bon le lendemain, tête un peu dans le cul quand même, faut pas déconner. La réalité revient vite.
Le temps de prendre un thé, de se rendre compte qu’il y avait du givre partout et surtout sur les tentes, se dire qu’il avait dû faire bien froid pendant la nuit et on est repartis.

9 commentaires sur “Ce weekend, c’était bivouac au lac d’amour

  1. Quelques ajouts à ton articles ? :

    Je devais y aller avec des amis il y a 2 semaines, mais la météo n’était pas favorable, on a préféré reporter, et on a bien fait (et en même temps c’etait ce week-end ou pas cette année…).
    La météo était au top (si on exclu la température des paramètres), un peu de nuages lors de la montée, mais ça s’est vite dégagé.

    Départ de Treicol dans le Beaufortain (après avoir testé la résistance de nos pneus aux routes caillouteuses), et direction le lac d’amour. On a raté une (putain d’) indication et raté le (putain de) chemin qui allait directement au lac. Du coup on pensait qu’il fallait continuer, on est allé jusqu’au fin fond (du trou du cul du monde) de la vallée, pratiquement jusqu’au col du coin pour revenir sur le flanc de montagne opposé et finalement arriver au lac. Ce “petit” détour nous aura quand même rajouté 1 (putain d’heure) de marche, c’est donc avec le soleil pratiquement couché qu’on est arrivé.
    J’avais pourtant regardé sur OpenStreetMap, pas d’autre chemin… On l’a finalement trouvé le lendemain en rentrant (à vrai dire on avait vu le panneau la veille mais impossible de voir comment l’atteindre), effectivement on était passé devant, mais seul 4 cailloux indiquaient qu’il fallait tourner, et encore, ce n’était pas clair.
    J’ai donc rajouté hier le tracé sur OpenStreetMap pour les prochains randonneurs, la correction est déjà effective.

    On avait pris les appareils photos, filtres, trépieds et tout le bordel. Ouais, on était putain de chargé. Entre la tente, le matelas auto-gonflant, la bouffe (cassouleeeet !!!), l’eau, les vêtements, le duvet… Je devais avoir pas loin de 13Kg. Mes trapèzes me le rappellent encore un peu (mais ça va).

    On voulait prendre des photos de nuit, avec la voie lactée, les tentes, et tout.
    Franchement, c’est super dur. Je ne sais pas vraiment comment il faut faire niveau technique. On a donc improvisé, vous pourrez juger dans la galerie.

    A 21h, il faisait trop froid, on est allé se coucher. Un pote m’avait prêté son duvet, un -2°C en confort (veinard). Franchement, ça m’a sauvé la vie (bon bah ça va hein !). Il m’a fallut une bonne heure pour réchauffer le duvet, et après, j’étais au top (grrrrr) ! Pratiquement rien dormi (et pourtant t’as ronflé !), mais j’étais aux anges.
    Entendre le silence, être blotti au chaud dans un espace confiné, sortir la tête (à cause d’un rot cassoulet ?) et se geler le nez, se rappeler du paysage qui nous entourait, je n’avais qu’une envie : profiter de la nuit (mais il faisait trop froid pour ça !).

    Bon le lendemain, tête un peu dans le cul quand même, faut pas déconner. La réalité revient vite.
    Le temps de prendre un thé (puis 2), de se rendre compte qu’il y avait du givre partout et surtout sur les tentes, se dire qu’il avait dû faire bien froid pendant la nuit et on est repartis (par le bon chemin !!).

  2. En effet, ça ne doit pas être simple de prendre la voie lactée. On la distingue plutôt bien sur la photo 10, oblique à 45°. Ah la la, on vit dans l’épaisseur d’une feuille de papier !
    La montagne se détache bien !

    Sur le net, il y a pas mal de pages dédiées au sujet. j’ai l’impression que le 3200 ISO min revient souvent !!
    http://www.bastienfoucher.com/Tutoriels/Photographier-la-Voie-Lactee
    http://djisupertramp.com/photo/comment-photographier-les-etoiles-et-la-voie-lactee-4347

    C’était quoi tes paramètres ?

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