Fred prend le volant, JS copilote … un peu. On hésite sur la route pour rejoindre l’autoroute, on choisit celle qui a le moins de virages histoire de pas se refaire peur. Pour certaines bifurcations, JS hésite, on fait du co-co-copilotage avec Marlène.
Le paysage est très sec, y a surtout des cailloux. Sur l’aire d’autoroute, on parraine un arbre avec une double dose de marc de café comme engrais, il survivra peut être grâce à nous.
Marlène trace sur l’autoroute, malgré des passages de tunnels qui la coupent dans son élan.
L’autoroute s’arrête plus tôt que ce qu’on pensait, à Gracac. On continue sur une petite route avec pas mal de virages mais peu de village, qui descend vite vers la plaine très cultivée. On croise pleins de vendeurs de prunes, raisin, pêches et pastèques mais on s’arrête pas, l’objectif c’est Dubrovnik et on est encore loin d’être arrivés.
En traversant un village, on voit des gars habillés en blanc au milieu de la route, Marlène pensait qu’ils jouaient à la pétanque ou à un jeu local… alors qu’en fait c’était la DDE locale ou les employés communaux qui traçaient sur la route « Skola » ça veut sûrement dire école, sauf qu’on a jamais vu le bâtiment de l’école à côté…
Un panneau indique la direction de Sarajevo, ça fait bizarre d’être si près alors que d’habitude c’est à la télé qu’on en entend parler. La traversée de la Bosnie se fait super vite (9 km), on voit que Neum, grande station balnéaire, on remarque à peine qu’on a changé de pays, en plus on est pas contrôlés cette fois.
On longe l’Adriatique, enfin de nombreuses îles nous empêchent de la voir vraiment, mais on découvre la couleur de l’eau qui nous donne surtout envie de nous arrêter nous baigner. Mais Dubrovnik n’est plus très loin, enfin il reste des virages et des montées, et l’impatience nous gagne.
Enfin l’entrée du camping Solitudo, après plus de 3h de conduite Marlène croyait ne jamais arriver. JS prend le volant pour rejoindre notre emplacement et Fred copilote : c’est facile c’est tout droit et tout de suite à gauche après la réception. Sauf qu’il dit ça alors qu’on avait déjà passé le croisement. On se retrouve sur la route de la place, en descente, des voitures garées des deux côtés, on pourra pas faire demi-tour… et là un grand « boom »… l’appareil de JS est tombé, il était juste posé sur le siège, l’objectif semble cassé… JS est dans tous ses états alors Fred prend le volant pour faire la marche arrière, on l’aide tous à faire la manoeuvre et on fait la circulation, sous le regard énervé des croates qui hallucinent en se demandant comment on a pu se retrouver là.
Encore une fois, on fait le tour du camping avant de choisir une place et de mettre les cales nickel, on commence maîtriser.
Finalement, c’est le filtre qui est cassé et non l’objectif de l’appareil photo (ouf !), on se calme après toutes nos émotions en allant à la plage. Il est 18h30, l’eau et bonne et translucide (pourtant les garçons hésitent à y entrer vraiment !). On va jusqu’à la bouée rouge et on flotte. Si, si, on flotte presque. C’est plus salé l’Adriatique ?
On rêve toujours de notre côte d’ourse, on va donc au market du camping, mais il existe plus, l’autre plus loin est devenu un magasin de meubles. Résultat on traverse tout le secteur des hôtels pour aller voir celui qui est de l’autre côté mais le market est mini alors qu’il est au milieu d’une galerie avec plein de restos à touristes, il y a même une boutique de robes de mariées ! On rentre et on fait des pâtes camping-car version ail et courgettes cette fois.