Hier soir, j’ai tenu la promesse que je m’étais faite depuis longtemps : regarder Kumo no mukou de Makoto Shinkai, un réalisateur qui me touche beaucoup. Ce gars est assez fort car (mis à part ses dernières grosses productions), il faisait absolument tout lui même, de l’écriture du scénario, en passant par les dessins, l’animation, la musique et même les voix des personnages.
Au lancement du film – son premier long métrage – j’ai de suite retrouvé l’ambiance de ses précédentes réalisations, les mêmes couleurs, la même chaleur dans les personnages, le même soucis de faire « vrai ».
L’histoire est magnifique, enfin, moi je suis conquis, je prend tout ce que fait Makoto Shinkai comme du pain béni, depuis que j’ai vu Kanojo to kanojo no neko (Elle et son chat), un court de 10 minutes à peine, j’ai su que Shinkai avait quelque chose de spécial en lui qui me va droit au coeur.
L’histoire : Jeunes lycéens, Hiroki et Takura mènent leur projet secret de fabriquer un avion pour aller dévoiler les mystères d’une tour immense dont le sommet est bien trop haut pour être visible. Ils sont sur le point d’aboutir lorsque Sayuri entre dans leur vie : charmé par la jeune fille et au grand dam de Takura, Hiroki lui avoue leur plan, lui promet de l’amener avec eux. C’est son premier amour, celui qu’on oublie jamais…
Résultat : Comme à chaque fois que je regarde un anime de Makoto Shinkai, j’ai pleuré comme une madeleine. Pourtant je m’étais préparé un minimum, mais non, ça à été plus fort que moi. J’ai regardé 30 fois kanojo to kanojo no neko : j’ai pleuré 30 fois. J’ai regardé 10 fois Hoshi no Koe (Les voix d’une lointaine étoile) : j’ai pleuré 10 fois. Heureusement pour moi, je n’ai pas regardé ses autres productions, je garde mes larmes pour le moment.
Autre média, autre émotion.
La musique, lorsqu’elle est vraiment bonne, lorsque l’on sent que l’interprète met toutes ses trippes à chanter, que le son est bon, que la puissance monte, à ce moment là, je sens comme une explosion en moi, quelque chose d’énorme, l’explosion part du centre de mon corps et se propage à travers tous mes membres, laissant derrière lui un frisson de bonheur.
Il n’y a que la musique qui me fasse ça, je n’ai jamais ressenti cette explosion autrement. Et là aussi il y a des titres reccurents qui me font ça pratiquement à chaque fois, comme certains titres des Pink Floyd par exemple.
J’entend déjà venir les mauvaises langues : « tu jouis quand tu écoute de la musique ? ».
Nan, rien à voir, c’est une tout autre sensation, je ne mouille pas mon caleçon quand j’écoute de la musique, heureusement.
Faites comme moi : faites vous plaisir et arretez de regarder ou d’écouter de la merde.
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