Vendredi soir nous sommes allés dans la vallée verte, dans la Yaute au chalet du père à Céline, la future madame Gachet pour faire un barbuc et le lendemain faire une randonnée.

Le barbuc à 1170m était glacial et après une tisane nous nous sommes couchés avant que ne bip sur le portable de marlène les 11 coups de onze heures.

J’avais regardé un peu la veille dans quel pétrin on allait se fourrer. La rando est classée comme étant dangereuse, réservée aux randonneurs expérimentés et annonçait pas loin de 7h de marche.
Céline quant à elle nous affirmait qu’une fois passé le col du Foron, c’était dans la poche.

En fait, la randonnée ne fait véritablement que commencer à partir de ce-dit col. Ce qui représente 1/4 de la rando.

Pour expliquer brièvement, nous avons fait la randonnée dans le sens inverse indiqués sur les topo que j’ai trouvé sur le net. Donc direction le col, ensuite balade aérienne sur les crêtes, grosse montée dans une sorte de pierrier, arrivage à un nouveau col et là, on se croit arrivé, mais non.
La suite est nettement plus difficile. Il faut escalader, il y a certains passages assez « tendus » avec de vieux fils de fer pour nous assurer, ce qui n’était pas pour nous rassurer vu la vétusté du bignou. Et une fois arrivé sur la tête, ce n’est plus qu’un chemin de crête, juste assez large pour mettre les deux pieds l’un à coté de l’autre et 1000m de vide de chaque coté.

J’appréhendais vachement la crête, j’en avais jamais fait, j’avais peur de me trouver bloqué et de ne pouvoir avancer. Au final ça c’est très bien passé, il suffisait que je regarde bien où je mettais mes pieds pendant que je marchais et c’était bon. Pas de vertige, rien.

Ensuite, la descente.

Ca descend par une crête (encore), et on continue par une cheminée. Là on s’est dit que si il avait fallut la monter celle là, on aurait été sec en arrivant en haut…
Et ça continue sur de la descente, et encore de la descente et toujours de la descente…

Au final, on aura mis 8h, les filles on rapporté des ampoules dans leurs souliers, et Marlène a encore des courbatures à l’heure où j’écris.
N’empêche qu’elle l’a fait et je suis très content d’elle.

2 commentaires sur “La méga randonnée du Roc d’Enfer

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