Vue des Fiz depuis le col de Portette

Je me suis mis au sport progressivement depuis 2016 avec de la course à pied et avec pour but de moins en chier en randonnées.
Depuis 2019, je suis des plans d’entrainements personnalisés avec l’application Run Motion Coach et mon premier plan était pour les 21km du trail nocturne la Chambérienne.
Gros succès de l’entrainement, j’avais terminé avec Vince la course en moins de 3h.

Mais, c’est aussi à ce moment là que j’ai commencé à avoir des douleurs autour de la hanche droite.
Psoas, quadri, grand fessier et aussi des sciatiques qui me réveillaient la nuit.
J’ai passé un sacré paquet d’heures chez le kiné pour débloquer tout ça et une paire de semelles correctives en plus pour compenser un affaissement de la voute plantaire.
Ça a bien aidé à gérer la douleur, je faisais des exercices d’étirements régulièrement pour détendre les muscles, mais la douleur était toujours plus ou moins là.

Fin septembre 2023, Run Motion sort un module de PPG sur l’app et je me suis pris au jeu.
Deux séances hebdomadaire, une longue de 45 minutes à 1h axée sur le renforcement et une autre plus courte, de 15 ou 20 minutes axée sur le gainage.

En 11 mois je n’ai fait sauter que très peu de séances.
Si au début je ne voyais pas de changement, petit à petit, mois après mois, j’ai senti un changement.
Moins de douleurs au niveau de la jambe droite, moins de sciatiques.
De temps en temps, des rechutes, mais globalement je sentais une amélioration.

Actuellement, je n’ai pratiquement plus aucune douleur, des fois je sens que c’est encore légèrement là, genre du 1 sur 10 et ça disparait très rapidement et je ne ressent plus le besoin de faire d’étirements spécifiques.

Autre bénéfice, j’ai des jambes beaucoup plus solides.
Je suis parti faire une randonnée de 4 jours avec un sac de 10kg, avant je sentais le poids directement dans les cuisses quand je marchais. Cette fois, mis à part que ça tirait les épaules au bout du 4ème jour, je n’ai jamais eu de faiblesse au niveau des jambes.
Idem quand j’ai fait une rando vol avec 1200m de dénivelé et 13kg sur le dos, les jambes étaient là.

Bref, pris un peu par jeu parce que l’app proposait du renfo et sans me dire : « cool, ça va régler mes problèmes », je ne peux que constater le bienfait que ça m’apporte.
Ça serait con d’arrêter en si bon chemin :)

Hier soir, j’ai dépaqueté mon sac de ski de rando, remisé les affaires au placard, il me reste à mettre mes chaussures et les peaux au garages et ça sera bon.
Une page se tourne, place au sport d’été.

Petit bilan

J’ai commencé la saison de ski de rando le 6 décembre et j’ai fait au total 11 sorties + 3 sorties de ski de piste.
L’objectif de cette année était de ne plus stresser comme un sale, l’objectif est complétement atteint !
Et franchement, ça fait plaisir. J’ai pu me faire 1300m de dénivelé, tranquillement, sans souffrir ni être en PLS.
Je m’étais aussi inscris à un cycle avec le CAF, il y avait 5 sorties de prévues, dont 2 week-ends, mais, faute à une fixation prise dans la glace lors de la seconde sortie qui a provoqué une entorse au genou, je n’ai pas pu faire la suivante. Le 1er week-end, je l’ai annulé car j’étais en stress (ah, oui) à cause de la météo prévue (jour blanc, vent, brouillard…). J’ai bien fait de l’annuler, les copains on fait la montée au GPS…
Pour finir, le second weekend a été annulé à cause du risque d’avalanche et de la météo du samedi. On l’a remplacé par une sortie à Val Tho le dimanche.

Ce que je retiens de ce cycle, c’est que c’est chaud sa mère de préparer une sortie de ski de rando, qu’il y a pleins de paramètres à prendre en compte (j’en oublie toujours, jamais les même) et que ça va me prendre du temps pour arriver à être réellement autonome.

Maintenant

Place au vélo, au trail, à la rando et à la course à pied (que je n’ai pas arrêté).
J’ai plusieurs objectifs pour cet été :

  • Faire 100km à vélo
    ça devrait se faire assez facilement, j’ai déjà fait une sortie de 80km.
  • Les 14 2000m des Bauges
    Enchainer les 14 pendant l’été, avec du bivouac, en rando et quand c’est possible avec la descente en parapente
  • Faire des rando sur plusieurs jours
    J’ai eu un guide sur des rando de 2 ou 3 jours, ça me tente bien
  • Augmenter la distance et le dénivelé pour arriver à faire 30km et me rapprocher des 2000m de dénivelé
  • Muscler le tout avec de la charge sur le dos pendant les randonnées
    Pour en chier encore moins en ski de rando ^^

Ça fait un beau programme, on verra si j’arrive à tout faire.
Pour le moment, c’est rénovation de la cuisine…

Comme pour l’an dernier, un petit bilan de cette année écoulée…

On commence avec les chiffres, c’est facile :

Légende :

  • Jaune : course à pied / trail
  • Bleu : Ski / Ski de rando
  • Rose : fitness / muscu
  • Vert : rando
  • Orange : vélo

Ce qui est marrant, c’est que j’ai fait exactement le même nombre d’heures que l’an dernier.
Par contre, j’ai fait un peu plus de km et plus de dénivelé.

L’année a été marquée par un 5km et un trek de 5 jours dans les Pyrénées en Juillet/Aout, ce qui m’a permis de faire de belles rando, et une note spéciale pour le Grand Som.

Je n’ai pas fait de bivouac, encore un couac, la météo n’était pas top et j’avais plus envie de passer mes soirées avec ma chérie.

J’ai essayé de faire gaffe au volume total, semaine après semaine, pour éviter le gros pic en Juillet/Aout qui me mettait un gros coup après.
Ça a effectivement été le cas et je sens que je suis en meilleure forme maintenant que l’an dernier.
J’ai aussi testé les sorties de vélo en mode « récup », de l’endurance, sans forcer, sans se mettre dans le rouge, c’est pas mal, je n’ai pas fait beaucoup de sortie au final, même si en octobre, ça m’a bien aidé avec mon entorse à la cheville.

Cheville que je me suis faite, car j’ai eu la bonne idée de m’inscrire aux sorties trail du CAF, ça arrache un peu, ça engendre de la fatigue et donc, des blessures. CQFD.
Je reprendrai le trail avec le CAF au printemps, avec un rythme plus léger que 2 fois par semaine…

La nouveauté, c’est le parapente.
J’ai fais une rando/vol avec mon cousin et un autre vol la semaine d’après, c’était top.

Le grand bon en avant, c’est la séance d’EFT/Hypnose qui m’a permis d’arrêter de stresser la nuit avant le ski de rando.
J’ai fait 4 sorties et j’ai dormi ! putain ! donc forcément, le lendemain, c’était nettement plus facile.
Je fais un tableau de suivi, je note un max d’infos pour, si jamais, le stress revient, arriver à identifier de quoi ça peut venir. Pour le moment, je croise les doigts.

2022, ce que j’aimerais

Déjà, on va faire la saison de ski.
J’ai été pris dans le cycle intermédiaire du CAF, ça va bien m’occuper et je compte bien faire quelques autres sorties à côté aussi.

J’ai commencé à imaginer un projet pour l’été : les 14 2000m des Bauges, les enchainer, en rando, en rando/vol, en bivouac, en rando/bivouac/vol, en trail… y’a le choix, j’ai commencé à en parler avec mon cousin il est chaud, il faudra bosser sur le projet.

Et bien sûr, continuer de courir, faire du trail et du vélo.

Voilà, c’est tout ce que j’imagine pour le moment, je ne vais pas me mettre trop de pression, mais les 14 2000m, je pense que ça peut être sympa !

Weekend dernier, j’ai fait le Bec de la Scia, en Chartreuse. Je me demandais comment ça allait se passer et comment j’allais encaisser les 900m de dénivelé.

Ben, ça s’est très bien passé, super beau temps, de la neige fraiche et une super forme.
J’y suis allé tranquille, on est monté à 400m/h.

De retour à la maison, j’ai voulu « analyser » la sortie et ça tombait bien, je l’avais faite l’an dernier, j’ai donc pu comparer mon cardio et la vitesse ascensionnelle.

On voit clairement qu’en 2021, le cardio a été beaucoup plus bas, je n’ai passé que 26% du temps au dessus de la zone 2, alors qu’en 2020, j’avais passé 45% du temps au dessus de la zone 2.

On pourrait croire qu’on est allé moins vite cette année, en fait non, en 2020 on est monté à 320m/h de moyenne contre 400m/h cette année (et on est monté plus haut aussi).

Donc entre l’entrainement et le fait que maintenant je ne stress plus et j’arrive à dormir avant la sortie, ça donne de beaux résultats !

Moi, avec ma gueule de travers

Ça y’est. On y est.

Après des mois d’entrainements, un 5km en 23’16, une entorse de cheville, il est tombé assez de neige pour aller la tâter.
C’était la sortie « je renoue avec le matos » et en même temps, la sortie de validation des 8 derniers mois.

Pour cette sortie, pas de prise de tête, une sortie avec le CAF à la station du Granier. C’est simple, c’est facile, y’a zéro risque (on peut toujours se faire un genou), je connais l’encadrant et on fait un départ à 2 pas de chez moi à 9h du mat’. Je suis totalement dans ma zone de confort.
Pour augmenter la zone, je décide d’aller à mon propre rythme si celui du groupe est trop élevé.
Spoiler : ça n’a pas du tout été le cas.

Arrivé à la station, on se prépare, faut remettre les outils de torture que sont les chaussures de ski, vérifier le DVA, etc. Je reprends mes marques.
Je me sens bien, pas de stress, je jette un œil à ma montre, mon cardio indique 75bpm et il baisse, le ressenti est donc bon.

On attaque tranquillement la montée, on discute avec les potes et ceux que je ne connais pas encore, Seb propose qu’une personne passe leader pour un moment, je me propose, je part un peu vite pour le groupe, Seb me le fait remarqué et après lui avoir expliqué où je voulais aller, par où je voulais passer et pourquoi, on valide qu’on va faire des exos de conversions.

La montée se passe trèèèèès doucement, les conversions, c’est pas ça pour tout le monde, donc on prend le temps d’expliquer le geste et de corriger.
Je crois que je ne suis jamais allé aussi doucement, mais au moins, je n’étais pas au taquet sur le cardio.
Petit exercice de rapidité pour sortir la sonde et on fait le reste de la montée en changeant de temps en temps de leader.

Arrivé en haut, dépautage et hop on descend.

La neige était top, gros kiff, même si par endroit on voyait qu’il n’y en avait pas tant.

Pique-nique en bas, j’enfile ma nouvelle doudoune, je sens la chaleur m’envelopper, trop bien !
Exercice de DVA pour finir et on se rentre.

Pour une première sortie, c’était top, j’ai pu profiter, sans stresser à aucun moment, ni la veille, ni la nuit, ni le matin. Rien, plus de stress.

Et ça franchement, c’est tout ce qui comptait pour moi.

Ce weekend j’étais motivé pour me faire une randonnée, je regarde dans la « todo » et je vois qu’en Chartreuse, il ne me manquait que le Grand Som pour terminer ma liste des « 4 2000 ».
Je cherche rapidement un topo et en traçant l’itinéraire, je me dis que ça serait cool d’en faire une boucle.

Marlène me demande si je fais la rando tout seul où si j’invite des copains, pour cette sortie, à 1200m de dénivelé, je demande à mes deux potes du CAF, Coralie est dispo et motivée, on échange quelques messages et me fait remarquer qu’il vaudrait mieux faire la randonnée dans l’autre sens pour avoir l’arête à la montée.

Petit coup de stress sur le coup, je cherche un autre topo, je tombe sur celui-là et je retrace mon itinéraire en fonction.

La veille au soir, je suis plutôt bien, mais au moment de dormir, impossible de fermer l’œil. Je pense que j’angoisse un peu : ça fait deux ans que je n’ai pas fait de randonnée à plus de 1000m de dénivelé, y’a une arête à passer qui, il parait, est assez raide, bref, un manque de confiance en moi.
J’essaie de me rassurer comme je peux, je sais que je vais y arriver et qu’au final, je ne vais pas en chier.
A 3h du mat’, je me résous à prendre mon livre, je bouquine pendant 30 minutes et finalement, je m’endors.
Le réveil sonne à 6h30, la pute.

Départ de la rando à 8h55 (yeah, en avance !), j’avais prévu 3h / 3h30 pour arriver au sommet, Coralie pense mettre moins, au final, on a mis 3h20, on n’avait pas forcément prévu de grimper dans un éboulis et l’arête était, non pas technique, mais pas roulante :)

La montée au col de Frenay était, hum. Merdique, on était en mode sanglier dans un éboulis, on suivait deux personnes et deux autres personnes nous suivaient de loin aussi.
On a quand même raté le sentier qui passait légèrement plus sur la droite, on l’a rattrapé un peu après en suivant ceux de devant, qui ont du se dire que c’était bien le bordel par là et essayé de trouver un autre passage.
Heureusement qu’ils étaient là, sinon, je continuais à monter tout droit comme un gros sale.

Arrivé au pas de la fuissière, quelques pas d’escalade, rien de bien méchant et ensuite on attaque l’arête.

Et là, gros gros kiff.

Ouais, c’est par là qu’on va…

Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à une arête « classique » avec un chemin bien tracé, et hop, faut juste marcher.
Ben non, c’est un gros chantier, il n’y a pas de chemin tracé, juste quelques restes de peintures à certains endroits, le tout dans un champ de rochers où les mains sont plus que bienvenues, on escalade des blocs, on en redescends, c’est rude et abrupte, des fois, en montant, la tête émerge des rochers, on voit le vide juste en face de nous.
Je n’ai pas trouvé ça dangereux ni compliqué, il faut être concentré et faire gaffe, mais c’est tout.

Je n’avais jamais fait d’arête comme ça et franchement, ça a été un gros moment de bonheur.

Arrivé ensuite au sommet, là c’était salle comble, autant sur le chemin que l’on avais pris il n’y avait pas grand monde, autant en haut, c’était blindé.
Pique-nique, tranquille et on redescend.
Rien de notable, mis à part qu’il y a une chiée de chemin et qu’on prend facilement le mauvais sans s’en rendre compte…

Je me suis retrouvé embarqué dans un périple avec 6 autres gars, au menu, une boucle de 4 jours pour faire le tour des Pérics (le petit et le grand, deux sommets des Pyrénées Orientales) et une 5ème journée pour se faire le sommet le plus haut des PO : le Carlit.
Le tout en itinérance, nuits en refuges avec demi pension et pique-nique à emporter.
Comme on dit, le plus léger, c’est la CB.

La boucle en elle même ne me faisait pas peur, 12km et 500m de dénivelé les 3 premiers jours, par contre le 4ème était plus long : 18km et 700m de dénivelé. C’était surtout de marcher 4 jours d’affilé que je redoutait un peu.
Le Carlit était plus chaud, 900m de dénivelé, dont 600 à faire sur le dernier kilomètre et demi, ça promettait du sport.

Au final, ça s’est très bien passé.
Grosse ambiance dans le groupe, on s’est bien bien marré tout le long, on a enchainé les étapes tranquillement, chacun à son rythme et la météo a été avec nous, on est arrivé aux refuges à chaque fois avant la pluie ou l’orage.

Non, le vrai problème, c’est la nuit en refuge.
Il fait chaud, ça ronfle et j’ai du mal à dormir, donc quand tu fais des nuits de 3 ou 4h, au bout d’un moment, tu commence à sentir la fatigue.
Heureusement qu’on avait de longues après-midi dans les refuges pour faire la sieste et récupérer.

Pour le Carlit, j’ai eu un gros coup de mou le matin avant de partir, je me sentais fatigué, je n’avais pas le moral ni l’envie.
J’y suis allé tranquille et jusqu’au moment de faire deux groupes (un qui monte et l’autre qui fait juste le tour des lacs), je ne savais pas si j’allais aller en haut ou pas.
Finalement, je me suis dit que j’allais avancer encore et que je verrais bien comment ça se passe.

Et j’ai bien fait.

Une bonne montée bien raide, qu’on s’est avalée tranquillement, sans se presser et la fin, où il faut poser les mains et passer une petite cheminée, s’est passée nickel, c’était ludique et ça demandait de la concentration, j’ai pas vu le temps passer.
On aura mis 1h30 pour faire les 600m de dénivelé, vu le terrain, c’était pas mal du tout !

Le retour à la civilisation est toujours rude. Quand on a passé 5 jours, pratiquement sans téléphone (3 jours sans réseau) et en pleine nature, ça fait un choc, surtout quand on allume la radio pour écouter les infos…

Bon, il ne me reste plus qu’à améliorer mon sommeil, apprendre à ronfler ou je ne sais quoi qui me permettra de dormir, bordel.

Ma sœur m’avait offert ce bouquin à un noël, il y a quelques années. Il trainait dans la bibliothèque et un midi je l’ai enfin sorti pour lire quelques pages.

Ça se lit très vite, en quelques heures j’en ai lu la moitié, pourtant je ne lis pas vite du tout.

Son point de vue et son angle d’approche me parle beaucoup : tout est dans les pieds et dans la technique de course. Sinon, on se blesse.
Alors oui, il parle de renforcement musculaire et de drop 0, mais entre ce bouquin et les différentes discussions que j’ai avec d’autres personnes, ça se recoupe et ça commence à faire sens dans ma tête.

Je ne risque pas grand chose à tester, au pire une blessure (ça serait le comble), il faut juste rester à l’écoute et y aller progressivement.

Je vais voir pour prendre une nouvelle paire, des Altra Rivera et faire une transition douce.
Je vais déjà les essayer en magasin, on verra à ce moment là ce que ça donne, les sensations que ça me procure…

A suivre donc.

J’ai commencé un programme d’entrainement pour courir 1h. C’est très, très progressif.
Le côté positif, c’est que les semelles du podologue font effet, je n’ai plus de douleurs au genou et la hanche va carrément mieux.

Bon, là, avec le re-re-confinement, on peut dire que la saison est terminée. Si il ne fait pas trop moche et qu’il reste de la neige, je peux aller au Margériaz, il reste quand même une chance si le confinement ne dure pas trop longtemps de pouvoir refaire quelques sorties jusqu’à la fin du printemps.

Bilan

10 sorties, 8 sources d’angoisses et de nuits blanches, mais à chaque fois, énormément de plaisir, surtout à la descente.
J’ai finalisé la customisation de mes chaussures, c’est au top maintenant.
Les stop skis de PLUM ne fonctionnent absolument pas, je leur ai fait un message, ils me les ont échangés pour la nouvelle version 2021, je n’ai pas pu tester les nouveaux. Je pense que je ferai ça l’an prochain, si les pistes ouvrent.

J’ai fait (seulement) deux séances chez une psy pour comprendre d’où venait le stress, on a bien avancé (c’est allé bien plus vite que je ne pensais), j’ai des réponses, je sais comment procéder, ça va demander du temps et de la patience, mais ça va se régler.

Pour l’an prochain, faudra que je commence mollo, des petites sorties tranquilles, bien dans ma zone de confort et augmenter petit à petit.

Maintenant, place à la course à pied, au trail, à la rando, au vélo et aux bivouacs !

Je me suis motivé à faire une sortie en solo, premièrement parce que j’en avais envie et aussi pour voir comment j’allais réagir.
La réaction a été très, très positive. Un léger stress la veille au soir, un peu tendu au niveau de la nuque, qui est passée assez rapidement avec un nurofène. Pas eu de problème pour dormir, j’ai fait un exercice de méditation pour m’aider, ça a bien marché, je me suis endormi avec le casque sur les oreilles.
Le matin, un peu fébrile, mais pas d’angoisse ou de stress particulier.

Je suis tout simplement allé au Margériaz, j’avais bien envie de refaire le chemin des crêtes, c’est « débonnaire » comme dirait quelqu’un que je connais et la vue est top, j’en ai profité pour tirer au sud et quitter l’itinéraire balisé et me rapprocher plus vite des crêtes, j’espérais voir quelques animaux, bouquetins ou chamois, mais que dalle.
Il faisait chaud, dès le départ je me suis mis en T-Shirt et étant seul, je me suis aperçu au bout d’une heure que je n’avais pas mis en route mon DVA. Bon, pas sûr qu’il serve à quelque chose au Margériaz…
La descente a été top, 10 minutes bien sympa, la neige commence à coller en bas, je pense qu’il va falloir que je farte.

Je m’étais dit que j’allais tester les chaussons sans les protections tibiales, c’était une bonne idée, pas de frottements intempestifs, la languette des chaussons tient toujours bien en place, les lacets font leur office, c’est impec.

L’autre bonne nouvelle vient de PLUM, le SAV m’a appelé, je dois leur renvoyer les stoppers qui ne fonctionnent pas, il vont m’en renvoyer des nouveaux (nouveau modèle normalement), affaire à suivre donc.

Bilan de la journée : génial, super content de moi et du fait de ne pas avoir stressé, c’est un bon gros plus qui redonne confiance.
J’ai hâte d’une prochaine sortie.

Lors de ma première sortie de ski de rando cette saison, j’avais noté un problème avec le chausson de mes chaussures.
La languette bougeait, tournait et descendait, ce qui m’a provoqué une légère blessure au tibia.
J’ai résolu temporairement le problème en mettant des protections tibiales epitact, mais ça n’empêchait pas la languette de bouger. C’était assez chiant d’ailleurs, parce qu’à la descente j’étais obligé de les remettre en place une ou deux fois.

Après un tour chez ekosport pour leur demander conseil, on s’est aperçu que j’avais le mollet fin (nan ?!) et qu’il y avait du jeu, même quand la chaussure était serrée.
Le vendeur m’a donc conseillé de faire poser des œillets pour mettre des lacets.

J’ai foncé chez mon cordonnier préféré, qui est celui qui a son magasin le plus près de chez moi (et qui est spécialisé dans les chaussures de montagne, pour une fois, ça tombe bien), on passe un moment à regarder le chausson, à faire des tests et à réfléchir ensemble et une semaine après, je récupère mes chaussons avec des lacets.

J’ai pu tester ce weekend.
Putain.
C’est le jour et la nuit.
La languette ne bouge plus d’un poil, plus besoin de la remonter pendant la descente et Ô comble du bonheur, je peux retirer ma chaussure sans enlever le chausson maintenant, ce qui est quand même la meilleure méthode pour retirer ces putains de chaussures de skis.

Demain, je vais me faire ma première sortie en solo au Margériaz et je vais même pousser jusqu’à ne pas porter les protections tibiales.
Je pourrai voir si ça a solutionné à 100% le problème.

Depuis que j’ai commencé le ski de rando l’an dernier, chaque sortie est une source de stress pour moi.

Au début, je stressais plusieurs jours avant, puis la confiance venant, je ne stressais plus que la veille avec une nuit de sommeil plutôt légère et agitée.
Et franchement, je préfèrerais que mes nuits soient agitées pour d’autres raisons…

Cette année, idem à chaque fois, du stress.

Une fois, à cause d’un couloir qui sur la carte semblait très raide et très étroit.
Quand je l’ai vu en vrai, ma réaction a été : « putain, mais je me suis mis du stress pour ça ?! »

Une autre fois, à cause du dénivelé, 1300m, ça commence a faire pas mal, j’avais peur de ne pas y arriver.
J’ai fait une bonne nuit blanche et le lendemain, j’ai fait les 1100m (on n’est pas allé à la pointe), certes en galérant, mais j’y suis finalement arrivé.

Clou du spectacle ce weekend, on s’organise une sortie avec mon cousin, au Revard, 250m de dénivelé, on peut faire plusieurs montées si on veut. Zéro difficulté, zéro risque (ou presque), bref, j’étais serein et détendu.
Et bien, paf. Impossible de dormir.
Cœur qui s’emballe, mains brulantes, sueurs. Gros stress. Et impossible de savoir pourquoi.

Le matin, j’avais le moral dans les chaussettes, prêt à abandonner la sortie et le ski de rando.
J’ai réussi à retrouver la motivation et je me suis forcé à y aller.

Grand bien m’a pris, c’était cool, on s’est fait deux montées, la neige à l’ombre était top et j’ai finalement réussi à monter tranquillement à 400m/h ce qui est franchement correct.

Croisons les doigts pour que j’arrive à trouver de quoi ça vient, parce que là, ça commence à devenir handicapant.

Au fil du temps, sortie après sorties, j’optimise le temps de préparation de mes affaires de ski.

La première chose à faire, c’est une check-list avec tout ce qui doit être dans le sac.
Ça permet d’être sûr de ne rien oublier.
La liste peut évoluer avec le temps et aussi avec la météo.

Lorsque j’ai fait mon sac pour la première fois de la saison, j’ai couru partout dans l’appartement, j’ai fait plusieurs aller / retour à la cave, au garage et dans pratiquement toutes les pièces de l’appart’ pour arriver à regrouper mes affaires.
Ça avait du me prendre 2h, j’étais claqué et j’étais en stress.

Aujourd’hui, en 30 minutes, tout est bouclé.

Quand je rentre de rando, je fais sécher mes peaux, je sors les chaussons des chaussures pour qu’ils sèchent aussi.
Je met T-Shirt, caleçons, chaussettes et autres à la machine.
Tout le reste : goretex, doudoune, gants, moufles, bonnet, lunettes, pantalon, soft-shell, pelle, sonde… bref tout, je le remet directement dans le sac.
Je ne retire que la poche à eau et les restes du pique-nique.

Une fois que mon T-Shirt, caleçons, chaussettes, etc. sont propres, je les remet aussi directement dans le sac.

La veille de la sortie, je sors de mon sac mes habits, je prépare ma montre et le DVA.
Je rempli ma poche à eau et je la met dans le sac, je vérifie que tout le reste est bien là aussi.
Je prépare mon pique-nique, je fais en sorte de n’avoir plus que le sandwich à mettre le lendemain matin dans le sac.

Je descend au garage mes chaussures (avec les chaussons dedans) et mon casque que je met dans un sac. J’en profite pour mettre les peaux sur les skis, je les range avec les bâtons et une raclette/balayette dans un sac de transport et je met tout ça dans la voiture.

Tout ça me prend 30 minutes et la seule chose qui me reste à faire, c’est le lendemain matin : m’habiller, mettre le sandwich dans le sac et petit déjeuner.
3 choses à faire, ça me permet d’avoir la tête libre et de n’avoir rien à penser, ni être anxieux pendant la nuit : « Ha, putain, faut que je pense à prendre ça demain matin ».
Non. La nuit c’est fait pour faire une nuit blanche sans qu’on comprenne pourquoi, pas pour essayer de se rappeler de faire un truc avant de partir, c’est le meilleur moyen pour l’oublier.

2020, c’est l’année où j’ai commencé le ski de rando.

C’est aussi celle où, après avoir passé tout un weekend perdu en montagne, de retour en vallée, j’apprends que l’on va être confiné.
Depuis ce moment là, je suis retourné 5 fois au bureau.

Légende :

  • Jaune : course à pied / trail
  • Bleu : Ski / Ski de rando
  • Rose : étirements / fitness / muscu
  • Vert : rando
  • Orange : vélo

Pour comparaison, en 2019, j’avais fait 211h, 1231km et 24882m de dénivelé.
J’ai augmenté le nombre d’heures cette année, mais confinement oblige, la distance et le dénivelé, pas trop.

Comme l’an dernier, c’est le mois d’aout qui est le plus chargé et je sens que je le paye généralement après.
En septembre et octobre, ça a été compliqué, pas mal de fatigue, le cardio qui partait en latte totale, etc.

J’ai prix goût au sport devant la TV, ça permet de faire du renforcement musculaire, de bouger tout en limitant la fatigue et en optimisant la récupération.
Ça me permet de faire du sport, même quand je suis un peu trop fatigué pour aller courir et que le cardio part en vrille.
Et surtout, ça m’a permis de me bouger pendant les deux confinements, même si à la sortie, c’était franchement pas folichon !

Pas de grosses rando cette année, je n’ai jamais dépassé les 800m de dénivelé, j’étais pratiquement tout le temps avec des potes par contre, j’ai du faire une ou deux rando en solo.

Un seul bivouac, au col de la croix de fer.
Le problème est de devoir attendre que les autres soient dispo ou n’annulent pas… bref…

Pas mal de sorties vélo, c’était cool. Je ne me suis pas cassé la gueule, ce qui est un bon point. En alternance de la course à pied, c’est vraiment bien.

2021, ce que j’aimerais

Pour cette année, l’idée est de passer plus de temps en montagne.
Bien sûr, la course à pied reste la base pour garder la forme et profiter pendant les weekends.

Plus de bivouacs, peut-être avec d’autres personnes, ou en solo, pourquoi pas.

Plus de rando aussi, avec des rando sur plusieurs jours si possible, en autonomie ou pas.
Et aussi avec plus de dénivelé, aller plus haut.
L’an dernier je faisais des 1500m de D+ sans problème, c’était cool :)

Ajouter quelques sorties en trail, pour varier les plaisirs, profiter différemment de la montagne.

Continuer le ski de rando, bosser sur le stress que ça me provoque.
Ça va « un peu » mieux, même si il y a des hauts et des bas.

C’est pas évident le ski de rando, ça me bouffe pas mal d’énergie.
Genre la dernière sortie, ma montre m’indiquait 90h de temps de récupération. Effectivement, je suis allé courir au bout de 48h, le cardio était à l’ouest total et impossible d’avoir un rythme digne de ce nom, même en endurance, j’étais obligé de marcher…

Voilà, je pense avoir fait le tour, après, vu comment est parti 2021, je pense qu’il va falloir être souple, s’adapter et profiter des bons moments.

Croix de Chamrousse

Deuxième sortie en ski de rando ce weekend, après pas mal d’échanges sur « on va où ? », vu la pluie qu’il était tombé pendant la semaine, on savait que ça ne serait pas foufou.

Seb a proposé Chamrousse, en nous alléchant par un itinéraire tout en forêt et très nature.

J’avais bien bien fait bosser les jambes toutes la semaine, j’avais de bonne courbatures le vendredi et la séance d’étirement a bien fait son effet.

On est monté tranquillement, effectivement, l’itinéraire était top. Je n’avais jamais fait de plat en ski de rando, c’est rigolo, ça permet de se chauffer tout doucement.

J’ai eu l’impression de moins en chier que la sortie d’avant, probablement parce qu’on allait moins vite et aussi parce que c’était moins raide.

On s’est quand même fait une petite combe bien raide où l’on a dû mettre les couteaux, la neige étant bien dure, ça glissait un max.
On a bien travaillé nos conversions, ça a fait plaisir !

Arrivé en haut, gros vent. J’ai cru que j’allais perdre mes doigts pendant qu’on mangeait.
On ne s’est pas éternisé, le temps de boire un coup de génépi, on était reparti.

La descente était moisie, la neige était complètement verglacée.On a suivi les pistes, sauf à un moment où on a voulu tester le « hors piste ». C’était pas une bonne idée, la neige était dure et complètement bosselée, bien merdique.
Ça a le mérite de faire bosser la technique.

Au niveau des chaussures, après avoir fait plusieurs tests cette semaine, j’ai finalement testé la méthode « j’ouvre complètement le haut » et ça a bien marché.
J’avais quand même mis une compeed sur le tibia pour ne pas l’abimer plus qu’il ne l’était. Je n’ai pas ressenti de frottement ni de douleurs.
Pour les prochaines sorties, j’ai acheté des protections tibiales Epitact, qui remplacent les compeed.
À suivre donc.

Petite anecdote : J’avais croisé Seb pendant l’été à la terrasse d’un bar (ah, l’époque où les bars étaient ouverts…), on avait échangé rapidement sur le matos de ski et il m’avait dit que les ZAG en 95, c’était trop gros, trop lourd.
Samedi, il les a soupesés et m’a fait la réflexion : « ah, mais en fait, c’est léger ! ».
Ça a bien fini de me rassurer :)

Enfin !

Après une saison de ski écourtée avec le confinement au mois de mars et l’achat de mon matos de ski de rando en avril, je commençais à avoir les spatules qui me démangeaient…

J’étais assez impatient de tester mon nouveau matos :

  • Est-ce que les skis ne sont pas trop large pour la montée ?
  • Est-ce qu’ils vont bien à la descente ?
  • Est-ce que je suis bien dans les chaussures ?

Et aussi, c’était le moment de voir si tout l’entrainement que j’ai fait ces derniers mois avait porté ses fruits.

3 potes étaient motivés pour se faire une sortie ce dimanche, en mode 3h / 20km, confinement oblige.
On choisit donc d’aller au plus près : la station du Granier, c’est pas ouf, mais c’est à côté et ça permet de se remettre en jambes.

Je vais essayer de répondre à toutes les questions que je me suis posé au début…

Bilan global : putain, ça fait du bien de faire du ski !
La météo n’était pas folle, du brouillard, pas de soleil. Par contre la neige était bonne.
On a bien fait de partir tôt, c’est devenu noir de monde en fin de matinée, le parking était blindé, alors qu’on était la 3ème voiture sur le parking en arrivant.

  • Est-ce que les skis ne sont pas trop large pour la montée ?
    Non, ça passe crème, les spatules ne se chevauchent pas, pas de soucis pendant les conversions, à voir peut-être dans des pentes plus raides.
  • Est-ce qu’ils vont bien à la descente ?
    OMG, mais ouais, grave ! ça tourne tout seul. Première partie de la descente, il a fallut que je me fasse aux skis et à la neige, reprendre mes marques, la position, tout ça. Mais après, j’avais l’impression d’être ultra facile et de faire de beaux virages
  • Est-ce que je suis bien dans les chaussures ?
    Oui et non.
    Oui, aucune douleur au pied à la montée ni à la descente, j’étais comme dans des chaussons.
    Non, la languette bouge et frotte contre le tibia à la montée, ce qui est très désagréable. Il faut que je règle ce problème. Chaussure trop / pas assez serrée ?
    Sur les chaussures de loc que j’avais l’an dernier, le chausson pouvait se lacer, c’était pas mal, ça permettait d’avoir le chausson serré, tout en ayant le débattement de la chaussure, là non, apparemment il faut serrer la chaussure pour garder le chausson serré.
    A tester.

Dernière question à répondre : est-ce que l’entrainement que j’ai fait ces derniers mois a porté ses fruits ?
Ben, oui et non.
Oui, surement, parce que faire du sport régulièrement, ça entraine forcément le corps, les muscles et le cardio, donc c’est toujours bon.
Non, la montée fait utiliser des muscles que mon entrainement ne fait pas travailler. L’impression de monter des grandes marches d’escaliers, de marcher en faisant des fentes tout le temps, donc énormément sur les cuisses et les fessiers.
Du coup, à 400m/h j’étais au seuil et 1h au seuil, ça fait beaucoup d’énergie, je pétais de chaud.
Les bras travaillent aussi, je les sens bien ce matin, plus que les jambes.

Est-ce que c’est grave au final : non, c’était la première sortie, il y en aura d’autres et ça va venir petit à petit.
Ou pas.

Le principal, c’est de garder le plaisir, même si ça serait bien si j’arrivais à augmenter le rythme…

Suite à la vidéo de Running Addict « Entraînement à la fréquence cardiaque en course à pied (et les erreurs qui vont avec la FCM…) », je me suis un peu re-penché sur ces données.

J’ai pu, lors de ma dernière sortie VMA estimer ma FCM (qui n’a pas évoluée, toujours 190bpm) et j’ai pris ma FC de repos ce matin avant de me lever (elle, elle a diminuée, je suis passé de 55 à 50).

J’ai voulu ensuite calculer les zones cardiaques, j’ai cherché un moment sur le net et mis à part l’article de Running Addict qui explique les calculs, il n’y avait pas de calculateur simple.

Je me suis donc fait une feuille de calcul, il suffit de saisir la FC Max, la FC Repos, et tout le reste est calculé suivant les formules et les pourcentages que donne Running Addict.

Je vous met donc la feuille de calcul à télécharger.
Si vous voyez un bug, vous pouvez le signaler, on ne sait jamais :)

Ce weekend, on avait enfin le droit de sortir de chez-soi.
La barrière 1km/1h était levée.
On avait le droit de faire 20km/3h.

J’me dis que ça tombe bien, j’ai une petite idée de rando dans les souliers, un itinéraire que je peaufine petit à petit, sorties après sorties et j’avais envie de tester cette nouvelle trace.

L’idée est de partir à pied de chez moi, de monter à la croix de la coche, puis au bec du corbeau, pour finir au pas de la fosse, tout ça en prenant sur la crête.

OK, cette trace là, je l’ai déjà faite, elle est bien cool.

Mais la dernière fois où je l’ai faite, c’était le retour qui ne me plaisait pas.
Je n’aime pas trop faire des aller/retour, je préfère faire une boucle.
Et la dernière fois, le chemin du retour choisi n’était pas génial. Beaucoup de bitume et de route et de voitures…

J’ai donc cherché un autre itinéraire, qui maximiserait les chemins et sentiers.

https://www.relive.cc/view/vWqBJ4NNRQq

J’ai fait la balade avec Franck et David, les rescapés de Hautecombe.

La météo était fraiche, très fraiche.
En haut, nous étions dans le brouillard, les arbres étaient givrés, on a même cru un moment qu’il neigeait avec le vent qui soufflait dans les branches et décrochait des particules de givre.

J’ai pu tester un nouveau pique-nique, un mélange de boulgour, quinoa, tofu, carottes et poivrons.
Normalement, ça se mange chaud, mais ça passe très bien froid.

Et j’ai aussi mangé une barre Cook N’ Run, c’est du solide, c’est bon et ça reboost.

On aura mis un peu plus que 3h (un peu), aurais-je mal calculé mon temps de déplacement ?
Surement…

Fin aout, j’étais parti pour proposer à une copine de se faire le trail nocturne de la Chambérienne sur 10km, quand elle m’a annoncé qu’elle faisait le 21 en duo avec un collègue.
Je me suis dit : « Ok, bonne idée »

Il fallait juste que je trouve un compagnon.

J’ai proposé à mon cousin, il était chaud.
C’est parti pour l’entrainement.

J’avais déjà un solide bagage cet été : 55h de sport et 325km parcourus en juillet/aout, 3 jours de randonnées dans le Beaufortain, pour une fois, j’étais pas mal.
Pour être sûr d’avoir un entrainement adapté, j’ai fait confiance à l’application RunMotion, je programme mon objectif, 3 entrainements par semaine + une sortie vélo/trail/rando le weekend et c’est parti.

L’entrainement a payé.
Le jour de la course, il faisait chaud, pas de pluie annoncée, mais il avait plu toute la semaine avant, donc le terrain allait être gras.
Tout s’est super bien passé, juste quelques crampes aux mollets à partir du 14ème km, mais rien d’ingérable. J’étais en forme et j’ai fini en ayant donné le max de ce que je pouvais, mais pas complètement HS non plus.

Je m’étais fixé un objectif : finir en moins de 3h, ça a été le cas : 2h55.
J’ai adoré ce format et j’en referais bien un autre, mais de jour pour changer :)