Ce samedi, c’était le trail de Chambéry, la Chambérienne, 10km et 21km.
Pour ma première participation, j’ai commencé par le 10km, parcours que je connais très bien puisque je le fais pratiquement tous les dimanches depuis 3 mois.
Là, c’était différent, déjà la course est de nuit et il y a du monde (900 participants pour le 10km).
J’arrive vers 19h15, un peu avant le départ du 21km pour voir mon pote et au moment où le coup de départ est donné, bim. Pluie.
Ok, je me réfugie dans le gymnase en attendant 19h45 et de rejoindre la ligne de départ.
J’en profite pour préparer ma monte, qu’elle capte le GPS et je fais de même avec mon téléphone et strava.
A 19h45, je sors, sous la pluie et je rejoins le premier quart derrière la ligne de départ.
3 minutes avant le lancement, deux coupures d’électricité, l’arche se dégonfle les 2 fois, c’est un peu le bordel, et d’un coup, sans crier gare, le départ est donné.
Je tente de déverrouiller mon putain de smartphone avec mon empreinte digitale, impossible avec la pluie.
Je me fous sur un coté, je rentre mon mot de passe long comme mon bras, j’appuie sur le bouton démarrer, et hop, je pars enfin.
Les 2 premiers kilomètres sont tranquille, par contre, impossible de me rappeler exactement par où on est passé…
Et on arrive aux Escaliers de la Falaise. Là, je laisse soigneusement les bourrins courir et je me met à la marche rapide. On est qu’au second km, ce n’est pas le moment d’exploser.
Technique qui porte ses fruits, car dans la montée plus loin, je fini par doubler des personnes hors d’haleine.
Passé le parc de l’étincelle, une petite descente, je gagne encore des places. J’ai bien fait de travailler ma technique en descente.
Arrivé à la dernière montée dans les bois, un single track bien étroit et bien pentu, c’est le bouchon. On n’avance plus. Je n’avais jamais fait cette montée aussi lentement, et impossible de doubler.
Ensuite, c’est la descente, ma connaissance du terrain et ma relative bonne technique me permet de gagner encore quelques places, c’est boueux, c’est glissant, du coup je cherche la moindre zone d’herbe pour accrocher.
Il faut que je fasse encore une pause pour refaire un lacet, je perds encore du temps…
Arrivée 1h14 et 15 secondes plus tard, mon plus mauvais temps depuis que je fais ce parcours, Marlène m’attends sur la ligne d’arrivée, je suis en pleine forme, pratiquement pas essoufflé.
J’aurais largement pu donner plus.
Je vais pour couper strava : ah ben non, je ne l’avais pas lancé en fait. J’ai cru, mais non.
Ce que je retiens :
- Lancer strava bien avant le départ, quitte à recouper ensuite la trace sur le site. Comme ça, je suis sur d’avoir ma trace et je suis sur de ne pas perdre de temps au départ.
- Faire un double noeud à mes lacets, ça ne m’étais encore jamais arrivé avec ces chaussures, mais idem, perte de temps à la con.
- Moins me sous estimer et envoyer plus
- Le Cambus, 21 ans d’age est vraiment super bon !