Je me suis retrouvé embarqué dans un périple avec 6 autres gars, au menu, une boucle de 4 jours pour faire le tour des Pérics (le petit et le grand, deux sommets des Pyrénées Orientales) et une 5ème journée pour se faire le sommet le plus haut des PO : le Carlit.
Le tout en itinérance, nuits en refuges avec demi pension et pique-nique à emporter.
Comme on dit, le plus léger, c’est la CB.
La boucle en elle même ne me faisait pas peur, 12km et 500m de dénivelé les 3 premiers jours, par contre le 4ème était plus long : 18km et 700m de dénivelé. C’était surtout de marcher 4 jours d’affilé que je redoutait un peu.
Le Carlit était plus chaud, 900m de dénivelé, dont 600 à faire sur le dernier kilomètre et demi, ça promettait du sport.
Au final, ça s’est très bien passé.
Grosse ambiance dans le groupe, on s’est bien bien marré tout le long, on a enchainé les étapes tranquillement, chacun à son rythme et la météo a été avec nous, on est arrivé aux refuges à chaque fois avant la pluie ou l’orage.
Non, le vrai problème, c’est la nuit en refuge.
Il fait chaud, ça ronfle et j’ai du mal à dormir, donc quand tu fais des nuits de 3 ou 4h, au bout d’un moment, tu commence à sentir la fatigue.
Heureusement qu’on avait de longues après-midi dans les refuges pour faire la sieste et récupérer.
Pour le Carlit, j’ai eu un gros coup de mou le matin avant de partir, je me sentais fatigué, je n’avais pas le moral ni l’envie.
J’y suis allé tranquille et jusqu’au moment de faire deux groupes (un qui monte et l’autre qui fait juste le tour des lacs), je ne savais pas si j’allais aller en haut ou pas.
Finalement, je me suis dit que j’allais avancer encore et que je verrais bien comment ça se passe.
Et j’ai bien fait.
Une bonne montée bien raide, qu’on s’est avalée tranquillement, sans se presser et la fin, où il faut poser les mains et passer une petite cheminée, s’est passée nickel, c’était ludique et ça demandait de la concentration, j’ai pas vu le temps passer.
On aura mis 1h30 pour faire les 600m de dénivelé, vu le terrain, c’était pas mal du tout !
Le retour à la civilisation est toujours rude. Quand on a passé 5 jours, pratiquement sans téléphone (3 jours sans réseau) et en pleine nature, ça fait un choc, surtout quand on allume la radio pour écouter les infos…
Bon, il ne me reste plus qu’à améliorer mon sommeil, apprendre à ronfler ou je ne sais quoi qui me permettra de dormir, bordel.