Mi-mai, j’ai commencé un plan pour faire une course de 5km virtuelle.
Comme je l’expliquais, le but était de me faire gagner en vitesse, et faire monter ma VO2Max.
3 mois après, j’ai couru ces 5km.
Franchement, je ne pensais pas que ce serait possible de courir ces 5km à l’allure que je m’étais fixée : 24 minutes, ça fait du 4’50 environ au kilomètre, et plus l’entrainement avançait, plus je me disais que je pouvais peut être aller même encore plus vite.
Quelques jours avant la course, je visais 4’30 en objectif haut et 4’40 en objectif de raison.
Le dernier entrainement, j’ai fait un fractionné 4×5 minutes avec 2 minutes de récup à 4’30 au km, j’ai fini sur les rotules, ça m’a mis un petit coup au moral et je me suis rendu compte qu’un 5km, c’est pas de la tarte, c’est très, très exigeant.
Il faut courir pratiquement à fond pendant beaucoup trop longtemps.
Vendredi 5 août au matin, je me suis lancé, en mode « advienne que pourra ».
Je m’étais entrainé, y’avait pas de raison que je m’écroule.
Résultat : ben j’en ai bien chié, j’ai cru que j’allais décéder sur place.
Les 2 premiers kilomètres sont rentrés dans les temps 4’30 et 4’32, ça va, ça passe.
Je m’emmêle les pinceaux dans mes calculs de « combien il me reste encore de km à courir ? » et je découvre avec stupéfaction qu’il me reste encore 3km à faire (ahah, le cerveau n’était déjà plus correctement irrigué, le con).
A ce moment, je me dis « bordel, je vais crever ».
Je me ressaisi et je continue, sauf que le 3ème km, je suis en perte de vitesse et le 4ème encore plus.
Le 5ème km, mon cerveau est en PLS, dans un coin, il m’envoie des signaux : « JS, arrête tes conneries, on va tous mourir là ! Faut que tu t’arrête maintenant ». Je lui dis de fermer sa gueule, il ne me reste que quelques minutes à tenir, j’ai pas fait tout ça pour rien.
La montre vibre, j’ai passé les 5km, je tente de récupérer ma respiration qui s’est fait la malle au dernier kilomètre et je chancèle jusqu’à un banc pour boire mes malheureux 250ml d’eau que j’avais sur moi.
Au final, j’ai réussi à faire une moyenne de 4’40 et franchement, quand je vois encore ce chiffre, ça m’épate.
Avant, quand je voyais cette allure sur ma montre, c’est que j’étais en descente et ça ne durait pas bien longtemps.
Là, j’ai tenu le rythme, sur du plat pendant 23 putains de minutes.
Donc l’objectif de temps est atteint, l’objectif d’augmenter ma vitesse aussi.
Ok, ça c’est bien, maintenant, la VO2Max ?
Bon, c’est là que c’est beaucoup plus complexe, d’après Runalyse, oui, j’ai augmenté ma VO2Max, je suis passé de 28 à 33 sur les 3 mois et pendant la course, j’ai eu une VO2Max estimée de 42.
Mais tous ces chiffres, c’est une estimation.
Par contre, ce que je peux mesurer, c’est qu’en EF, au début de mon entrainement, j’étais entre 8’30 et 9′ au km.
Maintenant (sur du plat hein) je suis plutôt entre 7’30 et 8′.
J’aurais donc gagné 1′ au km, tout en restant toujours dans la même zone de fréquence cardiaque et ça franchement, c’est pas négligeable du tout.
Ce que j’ai aussi remarqué, c’est à vélo, sur des tours que je fais tranquillement, en EF sur le plat, ma vitesse a aussi augmentée. Dans les bosses, ma FC n’est plus au taquet quand ça grimpe. Des côtes où j’étais à plus de 175, je suis plutôt sous les 160 maintenant, alors que je vais à la même vitesse, voir plus vite des fois (‘fin bon, pas toujours…)
Voilà ce que je pouvais faire comme bilan avec mes petites mains.
J’ai commencé un nouveau plan : trail 19km et 1000m de dénivelé.
Ça, c’est pour me préparer à la saison de ski de rando. Maintenant que j’ai un bon bagage derrière moi, je vais pouvoir faire du dénivelé, faire un peu plus de volume et des sorties longues.
Je n’ai pas réussi à intégrer du vélo sur l’entrainement au 5km, je vais tenter sur ce plan, on verra bien.