C’est la première année où je fais les 3 jours de festival. Un véritable marathon.

Musilac, c’est un festival de musique qui se déroule sur 3 jours à Aix-les-Bains. Un de plus parmi tous ceux existant, on dirait que c’est la mode en ce moment de proposer l’été un festival de musique.
Remarque c’est cool, ça permet d’attirer du monde et de découvrir des artistes (ou d’en éviter certains).

On va commencer par l’organisation du festival.

Musilac, ça devient une vraie pompe à fric. 100euros les 3 jours. L’an dernier c’était 75euros. On pourrait croire qu’il y a eu du nouveau entre l’an dernier et cette année. Ben en fait, non. Rien.
Ensuite, quand on rentre sur le site, avant d’accéder aux deux scènes, il faut passer par le « village », le village, fait les 2/3 de la surface total du festival, avec des boutiques, des buvettes, et des stands. De quoi dépenser encore plus de fric. Par contre ils prennent pas la CB, et toute sortie du festival est définitive. Si vous comptiez dépenser vos sous, ou aller chercher votre sandwich chez vous plus tard, vous l’avez dans le baba.

On a ensuite la zone « pipi ». Avec des pissotières et des toilettes. Autant dire qu’au bout de 3 jours, c’était insupportable de passer par là, manque de pot, c’est obligatoire, c’est en plein dans le chemin. Impossible de les éviter.
Miam.

Cette année, Musilac, c’était Woodstock. Vive la pluie et la boue. C’était couru d’avance, on le savait depuis assez longtemps qu’il allait pleuvoir. Sauf que les organisateurs n’ont rien prévu, mis à part qu’ils ont croisés les doigts pour qu’on passe « entre les goutes » (dixit un orga). Manque de pot, on est pas passé entre les goutes.
résultat, l’esplanade du lac, s’est transformé en champs de boue. La mairie va devoir refaire toute la pelouse.
Sympa.
Ils auraient pu prévoir le coup et, je sais pas. Faire des caboti pour éviter de niquer toute la pelouse et se cradoquer jusqu’aux genoux.

Voilà, ça c’est fait.

Ah si, encore un truc, le dimanche soir, on commençait à fatiguer, du coup on est parti avant la fin des Rita Mitsuko, on a voulu sortir par la sortie de secours qu’ils ouvrent normalement une fois ce concert fini.
Marlène demande gentiment à l’agent de sécurité si il peut nous ouvrir, il nous dit que non, c’est pas possible. Juste à ce moment là, un autre agent de sécurité fait rentrer en douce une jolie jeune fille et un petit garçon. Entrer, oui pas sortir. Marlène lui demande comment ça se fait que nous qui avons payé ne pouvons pas sortir par une sortie de secours, alors qu’une fille et un petit garçon rentrent sans payer. Réponse de l’agent de sécurité : « heu, oui, mais c’est un chef ». Faudra qu’il apprenne à mentir lui.

Qualité général des concerts

La qualité passe non seulement par les groupes présents, mais aussi et surtout par le matériel sonore et les ingénieurs du son.

Pas de chance, ils ont du embaucher des stagiaires pour le son.
On a du leur dire : « Voilà, vous avez 400 000 WATT à disposition », et ils se sont dit « Cool, on va tout mettre à fond ».

Du coup, le son était saturé, 3 fois trop fort, et comble du festival, ils distribuaient des bouchons pour les oreilles.
Au lieu de dépenser du fric dans des bouchons, ils auraient mieux fait de diminuer le son de moitié. Ca aurait évité un son dégueulasse et ils auraient fait des économies.

Les groupes que j’ai vu et écouté.

Y’en a pas mal, je ne vais parler que de ce que j’ai aimé et ceux que j’ai vraiment détesté.

Dans ceux que j’ai aimé :

  • Hocus Pocus : un groupe de Hip Hop. Ce n’est absolument pas le genre de musique que j’écoute, ça a donc été pour moi une très grande surprise, j’ai été emballé. Un jeu de scène parfait, une musique carré et de bonnes paroles.
  • Mika : forcément, je suis limite fan. Le concert était tout simplement énorme.
  • The John Butler Trio : là aussi je suis fan, donc pas de surprise, j’ai adoré, forcément.
  • Vanessa Paradis : malgré le fait que le concert soit interrompu au bout d’une demi heure à cause du déluge, c’était bien partit… Dommage…
  • Rita Mitsuko : Tout simplement énorme.
  • Babyshambles : bon concert, bon son. Dommage que le groupe ne se préoccupe pas plus du public…
  • Yael Naim : J’ai adoré sa fraicheur et sa légèreté. Elle se faisait des petites blague toute seule, elle se marrait, c’était cool. De la bonne humeur à partager.
  • et j’en oublie, je vais pas tous les citer non plus…

Dans ce que j’ai vraiment pas aimé en fait, il y a plusieurs groupe, mais on peut les rassembler en un seul : la brit pop.
Putain que ça me saoule. Aucune créativité, de la pop anglaise, de base sans rien de plus. On écoute un morceau, les autres sont les mêmes. On écoute un groupe, on a entendu tous les autres. Aucun pour sortir du lot… Affligeant.

Pour finir.

C’était quand même bien sympa, on s’est bien marré, y’a eu de très très bon moment, des moment beaucoup plus chiant, mais j’en garde un bon souvenir. Par contre, 3 jours de suite, c’est fatiguant…

2 commentaires sur “Musilac 2008 : retour d’expérience

  1. « Au lieu de dépenser du fric dans des bouchons, ils auraient mieux fait de diminuer le son de moitié. Ca aurait évité un son dégueulasse et ils auraient fait des économies. »

    Et ça aurait évité de nous péter les tympans… Idem au concert de Morcheeba à Grenoble, inaudible. Et ce soir Manu Chao, on a oublié nos bouchons…

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