Parce que sinon, ça fait mal.
Dimanche, j’arrive à motiver Marlène d’aller faire de l’accrobranche à la Féclaz.
On part le matin, (assez) tôt, on arrive avant 10h au spot, on prend le matos, et on attaque.
Verte, jaune, bleue, violette, et on va au panoramique.
Hormis le fait que c’est haut (très haut) et que je lâche toute une série de petits pets tout en montant à l’échelle, tout va bien.
On passe les pont de singes, pont népalais, et autres joyeusetés, et on attaque la descente à grand coup de tyroliennes qui s’enchainent les unes après les autres.
Bon, et là, à la seconde tyrolienne (alors que j’en avait déjà fait 4 ou 5 sur les parcours précédents), vas savoir pourquoi, j’ai la jambe gauche qui traine un peu et j’ai le tibia qui rencontre la plateforme.
J’ai un peu mal, mais rien de violent, je garde ma jambe, je saigne, bon, rien de grave.
Je dis à Marlène de faire gaffe, de bien lever les jambes en arrivant.
Je re-regarde ma jambe : en fait, ça pisse vraiment le sang, je regarde de plus près : merde, je me suis ouvert.
Bon, pas d’échappatoires, on continue, j’essuie de temps en temps le sang qui coule (sans toucher la plaie) et au bout de 20 minutes, j’arrive enfin en bas, je vais me faire faire les premiers soins avant d’aller au urgences me faire recoudre.
Donc direction « Médipole », un hôpital privé nouvellement construit, j’attends 10 minutes, et hop 40 minutes après, j’étais recousus, 6 points de suture.
Bon, là ça tire un peu, mais ça va, j’ai du doliprane de prescrit, mais ça ne fait pas assez mal pour que j’en prenne.
Donc privé de baignade pendant 10j, c’est con, j’avais une rando SUP de prévu aujourd’hui sur le lac d’Annecy.
Ça sera pour septembre du coup.
Bref : levez les jambes.
A noter également qu’il faut bien essayer de se stabiliser, de manière à ne pas tourner sur soi. Parce que, se prendre dans la tête un arbre qu’on avait pas vu arriver parce qu’on a pas été capable de rester stable, ça fait mal!
Tout à fait.
La stabilisation, c’est pas compliqué, il suffit de poser (si c’est possible) les mains sur le dessus de la poulie, et c’est bon, on file dans le bon sens :)