Ça y’est. On y est.
Après des mois d’entrainements, un 5km en 23’16, une entorse de cheville, il est tombé assez de neige pour aller la tâter.
C’était la sortie « je renoue avec le matos » et en même temps, la sortie de validation des 8 derniers mois.
Pour cette sortie, pas de prise de tête, une sortie avec le CAF à la station du Granier. C’est simple, c’est facile, y’a zéro risque (on peut toujours se faire un genou), je connais l’encadrant et on fait un départ à 2 pas de chez moi à 9h du mat’. Je suis totalement dans ma zone de confort.
Pour augmenter la zone, je décide d’aller à mon propre rythme si celui du groupe est trop élevé.
Spoiler : ça n’a pas du tout été le cas.
Arrivé à la station, on se prépare, faut remettre les outils de torture que sont les chaussures de ski, vérifier le DVA, etc. Je reprends mes marques.
Je me sens bien, pas de stress, je jette un œil à ma montre, mon cardio indique 75bpm et il baisse, le ressenti est donc bon.
On attaque tranquillement la montée, on discute avec les potes et ceux que je ne connais pas encore, Seb propose qu’une personne passe leader pour un moment, je me propose, je part un peu vite pour le groupe, Seb me le fait remarqué et après lui avoir expliqué où je voulais aller, par où je voulais passer et pourquoi, on valide qu’on va faire des exos de conversions.
La montée se passe trèèèèès doucement, les conversions, c’est pas ça pour tout le monde, donc on prend le temps d’expliquer le geste et de corriger.
Je crois que je ne suis jamais allé aussi doucement, mais au moins, je n’étais pas au taquet sur le cardio.
Petit exercice de rapidité pour sortir la sonde et on fait le reste de la montée en changeant de temps en temps de leader.
Arrivé en haut, dépautage et hop on descend.
La neige était top, gros kiff, même si par endroit on voyait qu’il n’y en avait pas tant.
Pique-nique en bas, j’enfile ma nouvelle doudoune, je sens la chaleur m’envelopper, trop bien !
Exercice de DVA pour finir et on se rentre.
Pour une première sortie, c’était top, j’ai pu profiter, sans stresser à aucun moment, ni la veille, ni la nuit, ni le matin. Rien, plus de stress.
Et ça franchement, c’est tout ce qui comptait pour moi.