J’avais tout préparé pour que ça se passe bien hier soir : le ménage fait de fond en comble, le menu pour le repas préparé a l’avance, j’avais déjà tout calculé les temps de cuisson pour que ce soit organisé au milimètre, et la bouteille de vin blanc était au frais.

Louisa devait arriver vers 18h30, mais je comptais plutôt sur un 19h. Comme d’hab j’avais bien vu, elle est arrivée à 19h05 avec l’odeur du fondant au chocolat en pleine cuisson.

Je l’invite à s’asseoir sur le canapé, on discute un peu, c’est assez tendu.
Je commence à faire à manger : un poulet sauce au miel et vinaigre balsamique. Le repas se déroule bien, le miam est très bon, le vin aide à détendre l’atmosphère. Je lui propose de s’installer dans le canap’ en attendant de digérer un peu pour manger le dessert.

On discute quelques minutes et elle m’embrasse fougueusement, du gros roulage de galoche comme ça faisait longtemps que j’en avais pas eu. Du coup, je prend mes aises et je lui retire son pull, elle ne dit pas non et se laisse faire. On se fait encore des bisous un peu partout dans le cou et je lui dit que si ca continue comme ça, je ne vais pas la laisser repartir.

Comme d’hab faut toujours que j’ouvre ma gueule, à partir de là, plus rien n’a été. On a commencé à discuter et j’ai du chialer comme une madelène pendant 2h d’affilé sans pouvoir m’arreter.
Entre les "je veux tourner la page, mais j’y arrive pas", les "ce week-end j’ai vu des bébé, ca m’a donné envie d’en faire avec toi", les "si j’étais avec un autre, tu voudrais que je te le dise ?" et les "ce week-end, j’ai fallit tout plaquer et revenir avec toi, mais ne me demande pas pourquoi".
Oui, alors justement. Pourquoi ? Mais pourquoi bordel ? Et pourquoi tu ne l’as pas fait ?

Voilà, je suis toujours aussi naif, toujours aussi con, toujours aussi gentil.
Je pensais qu’une petite bouffe réussirait à la faire revenir, quel crétin j’ai été d’avoir espéré ça. Au lieu de ça, j’étais comme une éponge qu’on tordait et qui coulait à n’en plus finir.
Qui voudrait d’un mec comme ça qui chiale dès que quelque chose ne va pas dans sa vie ? Je me dégoute, j’aurais voulu être fort, jouer le mec qui assure et que rien ne touche, le genre de gars avec le sourire colgate bright, qui arrive a rassurer la fille dans toutes les situations. Au lieu de ça, j’ai complètement craqué et j’ai utilisé un bon paquet de mouchoir à pleurnicher et à moucher du nez.

Il va falloir que je me fasse une raison, elle ne reviendra pas. La dernière fois qu’une fille m’a dit : "si j’étais avec un autre, tu voudrais que je te le dise ?", c’est effectivement parce qu’elle était avec un autre. Ca ne laisse rien présager de bon.
Je crois que je vais en avoir pour un moment…

C’est ce que je me demande, et je pense que c’est la question qu’elle se pose aussi, enfin, je suis pas dans sa tête, je ne peux pas savoir.

Mardi, elle m’envoie un sms pour me dire qu’elle veut parler à propos de l’appartement.
Le soir on en discute, elle me dit qu’elle compte prendre un studio qui se libère début mars dans la résidence. Je lui dit que je ne compte pas quitter l’appartement, mais que je vais prendre une collègue de travail en colloc.
Je lui fait rapidement remarquer qu’elle porte toujours la bague de fiançailles que je lui ai offert à Florence. Elle me répond qu’elle sait très bien ce qu’elle représente, mais qu’elle ne veut pas l’enlever.

Jeudi, re-sms :

  • "Je passe ce soir, je dois te parler"
  • "à propos de quoi ?"
  • "de cette histoire de colloc là"

"Je vais faire ma chieuse, mais je ne veux pas que tu fasse de la colloc avec cette p*te, je suis désolée, mais je ne suis pas d’accord"
En résumé, le discours qu’elle m’a tenu pendant 1/4h. Elle est toujours autant jalouse, et ça me plait toujours autant. Ce à quoi je lui ai répondu qu’elle était partie et qu’elle n’avait plus à se mêler de ces histoires. Je veux garder l’appart, et pour le garder, il me faut une colloc.

J’aimerai bien savoir où elle en est…

Après avoir dormi dans le bureau pendant 2 nuits de suite. Après avoir passé cette nuit dans le lit avec elle. Après avoir discuté hier soir avec elle, je me suis rendu compte qu’elle ne me plaque pas parce qu’elle a peur de ne plus jamais me revoir. Elle ne supporte pas l’idée de rayer 3 ans d’un trait.

Pourtant c’est ce que je vais faire (ou du moins tenter), je vais retourner vivre chez mes parents. D’après Louisa, un studio se libère en Mars dans la résidence où l’on est. Elle comptait le prendre pour elle, afin que l’on puisse se voir. Je ne pense pas que je vais supporter cette vie. Voir la femme de ma vie tout en sachant que je n’ai plus d’avenir avec elle. Je préfère partir et ne plus jamais la revoir.

3 ans, ça peut paraitre long, mais pourtant, c’est extrêmement court. On commençait juste à construire quelque chose : un appart, un chat, un couple. On ne retournera plus à la maniguette ensemble, on n’ira plus au ski en amoureux, nous ne seront jamais allé à Pralognan la Vanoise faire du ski, nous ne feront pas le tour de la Vanoise en rando.

Je voulais avoir des enfants avec elle, je l’aime de tout mon coeur, mais je ne peux pas continuer à vivre comme ça, dans le bureau, à la croiser tous les jours. Je souffre trop.

Adieu Louisa.

"Je ne supporte plus la vie de couple" m’a-t-elle dit hier soir, "je ne me sens pas libre, je voudrais faire ma petite vie".

Après 6 mois de vie en couple, la routine aura eu raison de nous. Enfin, surtout d’elle.

Elle voudrait prendre du recul, faire le point. "Je t’aime toujours" me glisse-t-elle entre un "j’avais prévu de partir" et un "mais je ne peux pas m’y résoudre".

Au début, je m’étais résigné à la laisser partir, après tout, je ne veux que son bonheur, et si elle n’est plus heureuse avec moi, il faut qu’elle parte. Pourtant, laisser partir la femme de ma vie est une chose assez dure à accepter. Mon égoïsme a repris le dessus quand je lui ai pleuré que je ne voulais pas la perdre.

De son côté ses copines y vont de leurs conseils d’expertes : "Quitte le, c’est un vrai con. Tu n’as que 21 ans, il faut que tu profite de la vie". Le genre de conseil qu’on peut trouver pour 50cents dans une machine à lire les lignes de la main qui trainent dans les stations essences au bord des autoroutes. Le genre de conseil que tout le monde donne mais que jamais personne n’applique, car lorsqu’on est impliqué, ce n’est jamais aussi simple que ça.

De mon côté, je n’ai que moi pour me défendre, et avec un score de 100% plaqué par mes ex, je suis un bien piêtre avocat en ma faveur…

Bis…

(22:28:48) Louisa dit :
tu n’es pas blond, moi non plus

(22:28:57) Louisa dit :
quoique j’etais blonde qd j’etais petite

(22:29:06) JS dit :
ca m’étonne pas

(22:29:11) JS dit :
t’a pas bcp grandie non ?

(22:29:24) Louisa dit :
pk?
jai pas compris

(22:29:43) JS dit :
je vois bien

(22:29:58) Louisa dit :
hum

(22:30:12) Louisa dit :
ouhhh jai compris!!

Hier soir, après une bonne journée de ski et avoir regardé un film rempli d’action : « Swimming pool », je me suis couché aux cotés de Louisa, et, comme à notre habitude, on discute un peu dans le noir avant de s’endormir (oui, on discute. On ne fait plus l’amour aussi souvent qu’à nos début… – snif -). Je lui dit que je l’aime et elle me répond la même chose en rajoutant une question :

« – T’es prêt à faire quoi pour moi par amour ?
– Des bébés » Dis-je sans réfléchir.
Pour une fois, je l’ai dis sérieusement, elle a été étonnée, moi pas tant que ça. Je commence à ne plus être si jeune que ça, bien que je me sente encore comme un ado parfois (voire même souvent).

Suis-je en train de mûrir ? D’évoluer ? Aucune idée. Peut-être.

Pour l’instant la chose qui me manque pour aller de l’avant est un emploi fixe et un appart’. Surtout un appart’ en fait. Vivre chez mes parents me donne l’impression d’être un éternel gamin, je me sens prisonnier de mon adolescence, pour preuve : je voulais m’acheter un scooter cet été (Bon, un 125 quand même hein…).

Je sais que je peux évoluer assez vite, une de mes principales qualités est de m’adapter très facilement. Louisa a encore un an d’étude minimum et je pense que d’ici là – j’espère – j’aurais un boulot fixe et un appart’. A partir de là, on emménagera ensemble et ce qui doit arriver arrivera.

Pas de quoi s’inquieter donc, j’ai encore un an ou deux devant moi.

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L’autre jour je recevais un sms de Louisa me disant que je ne me livrais pas assez à elle, que je ne me confiais pas assez, que je ne lui disais pas assez ce que je ressentais.

C’est vrai que je ne suis pas très expensif sur ces sujets, que je garde plutôt tout pour moi, j’y peux rien, je suis comme ça, enfin, j’ai peut être peur de découvrir qui je suis vraiment, peut être mon homosexualité refoulée, je sais pas…

Hier soir, on en parlait et je lui demandait ce qu’elle voulait savoir, elle m’a répondu qu’elle aimerait savoir ce que je recherche chez une fille.
Après lui avoir fait un long exposé sur le sujet (je crois que j’ai du faire un monologue d’une demi heure…), une réflexion m’est venue :
Je lui ai dit que ce que je recherchais (entre autre) c’était de l’amour de la part de l’autre. J’en suis venu a me demander, si le fait que notre compagne (ou compagnon) nous aime et nous le dise ne nous le fait pas aimer encore plus ?

Par exemple, un garcon et une fille sortent ensemble, ils s’aiment un peu, mais ne se le disent pas. Un jour l’un des deux se lance : le garçon, il dit à sa copine : « je t’aime », la fille qui l’aimait un peu aussi se trouve flattée et sent un élant de bonheur à ce sentiment partagé, et son amour pour lui s’en trouve décuplé, du coup elle lui dit : « moi aussi, je t’aime très fort ».
Le garçon se sent aimé aussi après cette déclaration, la puissance de son amour se multiplie aussi, et un jour il lui dit : « je t’aime à la folie », etc…

C’est un peu un cercle vicieux où chacun des deux protagonistes surenchèrent un peu à chaque fois…

Si celà s’avère vrai, pourquoi est-ce que l’on arrête de s’aimer alors ? Parce qu’on ne se le dit plus ?

C’était il y a presque 2 ans, dans 2 mois 1/2 celà fera 2 ans en fait.

On s’est rencontré un peu par hazard, elle était malade, ne connaissait personne dans cette ville où elle venait d’arrivé. J’étais chez moi, je n’avais pas grand chose à faire, je lui ai proposé de venir la voir pour lui tenir un peu compagnie, on est allé boire un thé en ville, on à discuté d’un peu de tout, de ce qu’on aimait, ce qu’on faisait, à un moment dans la conversation je me suis dit : « tiens, c’est une fille avec qui j’aimerais bien sortir… ».
Je l’ai donc regardé de plus près…

Ensuite c’est allé assez vite, peut être trop pour certains, on s’est revus quelques fois, puis on est sortis ensemble, 2 semaines après on se disait le fameux mais incontournable « Je t’aime », je passais de plus en plus de temps chez elle, je ne passais chez moi que pour changer d’habits.

2 Mois après on partait en vacances à Paris pour quelques jours, c’était très chaleureux, malgrès le froid et le vent de la capitale.

4 Mois après notre rencontre on est partit vivre en Italie pendant 6 mois, au bout d’un mois là bas, nous nous sommes fiancé, tout n’était pas rose pourtant tout le temps, on a eu des hauts et des bas, mais finalement le haut l’a emporté.
On peut dire que tout à été assez vite entre nous et c’était plutot assez passioné et intense.

Depuis qu’on est rentré en France, Louisa à déménagée à Annecy, et je suis resté sur Aix pour trouver un job, depuis on ne se voit que le week-end, et quelques fois pendant la semaine, après l’envolée du début, notre relation est vraiment retombée d’un coup, presqu’aussi vite que c’était partit… Alors ? Feu de paille ? Non, heureusement. Nous sommes toujours ensemble, mais c’est dur quand même, Louisa voudrait plus, le dimanche soir est toujours difficile pour elle, elle voudrait rester avec moi, pour moi, c’est différent, bien que je veuille les même choses qu’elle au fond, mais pour le moment c’est impossible, alors que faire ? Prendre un appart avec elle sur Annecy et essayer de trouver un job là bas ? Je ne sais pas…
Ce n’est pas que ça me fasse peur, je suis partit pour 6 mois dans un pays étranger sans parler la langue, et je me suis très bien débrouillé. Non, ce qui m’embête le plus c’est de m’installer avec elle, de trouver un boulot ailleurs et d’être obligé de partir. Louisa se retrouverais avec un appart trop grand et surtout trop chèr à payer pour elle. Je ne peux vraiment pas faire ça, ou alors, je me borne à chercher dans les environs d’annecy un job, mais bon, je n’y crois pas trop, la pub sur ODS pour un BTS Info Gestion me fait bien rire quand elle parle du « tissus économique local » point de vue informatique, c’est autant développé que Chambéry. Donc pas développé quoi…

Des fois je m’imagine vivre avec elle, rentrer le soir après le boulot, faire à manger, rigoler un peu, faire une ballade, regarder la TV et se coucher, bref des trucs normaux… Mais ça me plairait beaucoup de vivre ça avec elle, enfin, de revivre ça plutot…

louisa dit :
dis donc les 2 hamburgers, ils sont ressortis ce matin ds les toilettes

JS dit :
mdr

JS dit :
ben bravo

JS dit :
t’a fait un gros caca ?

louisa dit :
ouh la la

JS dit :
lol

louisa dit :
jai fait ca chez phil

JS dit :
hé bé

louisa dit :
ma proprio etait la

louisa dit :
ms atten

JS dit :
tu lui a pourit ses chiottes ?

louisa dit :
un peu

JS dit :
lol

louisa dit :
ms y’avait les feuilles de salade encore!!

louisa dit :
:|

louisa dit :
hallucinant!

louisa dit :
on les voyait bien

louisa dit :
tu aurais pu meme t’en servir pour refaire une salade!

JS dit :
t’es crade…

Pour ce week-end, j’ai eu la bonne idée de proposer à Louisa d’aller faire une petite rando en vélo, comme on les faisaient en Italie…

Manque de pot, samedi, il ne faisait pas vraiment beau, mais, dans notre manque de chance, on avait quand meme un peu de chance, vu que le lendemain, il était sensé faire pas trop mauvais…

Effectivement, dimanche matin, on se lève, et il fait grand beau !

On va acheter de quoi faire notre pique nique, on prépare les affaires, et on est partit, direction : le lac de st andré (tiens, je savais pas que le lieu était menacé…).

L’aller s’est fait sans encombre, il faisait beau, mais pas trop chaud, il y avait du vent, bref, tout allait bien, on est partit vers 11h et on est arrivé vers 12h46 et 51 secondes (environs hein…). J’étais déja venu plusieurs fois à ce lac, quand j’étais petit, et une fois avec Louisa en voiture, mais en plein hivers, là un dimanche, au début de l’été, forcément, ça change, apparement, il y avait un concourt de gros beauf organisé, qui d’ailleurs étaient tous très bien organisés : glacière, table pliante avec les tabourets intégrés, barbuc, etc…
Du coup, on est allé de l’autre coté du lac, sur un ponton de pêche, et on a mangé là.

Après avoir bien cramé au soleil, on est allé se poser dans l’herbe pour faire une bonne sieste bien mérité. On est repartit ensuite sur les coups de 15h30.

Le retour était un peu plus dur que l’aller : on avait le vent de face… Vers la piscine découverte, il y avait un match, du coup la piste cyclable était occupée par des voitures, Louisa en a profité pour engueuler un gars dans son 4×4, le gars l’a doublé, elle en a rajouté une couche en lui faisant un fuck, le gars a fait demi tour pour nous ratrapper, du coup on a speedé un peu pour aller prendre la piste cyclable a l’abris des voitures…

Bilan de la journée :

  • super sympa
  • bien creuvant
  • j’ai de bons coup de soleil et ça fait bien mal

(12:59:56) louisa dit :
besoin de toi envie de rien!!

(12:59:58) JS dit :
coucou

(13:00:04) JS dit :
ha

(13:00:06) JS dit :
moi ca va

(13:00:11) JS dit :
j’ai envie de chier par contre

Aujourd’hui, je devais aller voir ma copine cet après-midi, ce matin, je recois un coup de fil de sa part : « Je bosse, ça sert à rien que tu vienne pour même pas 2h » « ha bon… »

Au soir, elle vient sur msn, on parle un peu, elle a raté son permis, raison : elle a touché le trottoire en reculant lors d’une manoeuvre… D’apès ma copine, elle n’a pas remarqué, et sa mono (qui etait a l’arrière) non plus… Je sais pas où ils l’ont choppé cet inspecteur, mais il a l’air bien a la rue, bon, ok, ca ne fait que quelques mois qu’il est inspecteur, avant il etait dans l’amée… Mais bon, quand même, ça existe pas les formations ? Curio aussi à raté son permis, il l’avait passé le même jour que ma copine, il l’a raté pour une raison un peu à la con lui aussi…

Bref, après on s’est engueulé par MSN pour finir en beauté. Pour une raison à la con, OK, c’est moi qui l’ai cherché… Mais bon, j’en ai plein le cul d’avoir passé la journée à scanner des doc pour ma mère, j’ai bien mal au crane. Je crois que de sortir ce soir me fera du bien…

Ma copine est en train de passer son permis là…

Elle stress un peu, et moi aussi, je stress comme si c’etait moi qui le passait…

J’espère vraiment qu’elle va l’avoir ce coup là ! Je suis monté une fois avec elle en conduite et ça va, elle conduit bien, normalement il n’y a pas de raison…

Croisons les doigts !

Je viens de rentrer, j’ai trouvé Louisa sur le PC, elle ne l’a pas laché en 2h de temps, même pas un appel, même pas un sms, rien. Elle s’est juste contenté de me demande où j’étais allé.
Question à laquelle je n’ai absolument pas répondu.

Sinon, j’ai eu la flemme de le bloguer avec mon portable, mais j’ai eu le plaisir de voir un avion atterir de nuit, c’était assez magique, le voir arriver, j’étais juste au dessus du tunel du chat. J’avais une vue imprenable sur les lumières d’Aix. Dommage que je n’ai pas d’appareil photo, j’ai repéré plusieurs endroit d’où en faire des pas mal du tout, un petit pied, le bon reglage d’exposition, et ce sera parfait. Vivement que j’ai un appareil photo.

Finalement j’ai bien aimé cette petite virée tout seul. Ca m’a fait du bien, ça ne m’a pas calmé non, mais je me suis retrouvé avec moi même, j’étais seul, j’allais où je voulais, je faisais ce que je voulais au moment où je le voulais, j’étais libre, en pleine nature, dans la montagne, juste au dessus du plus grand lac naturel de France.

Ca fait une semaine que ma copine est là et depuis une semaine, voici ma première demie heure où je suis seul…
Ca me fait tout bizzare… Tout à l’heure dans la voiture je me sentais seul… Je pense que c’est le fait d’être tout le temps avec et d’un coup de ne plus être avec elle qui me fait cet effet…

Enfin bon, dans 1/2h je vais la rechercher, donc ma solitude et ma tranquillité ne vont pas durer très longtemps

Je viens de voir une limite au fait d’habiter chez mes parents…

Ma copine est en vacances pour 1 semaine complete, j’espérais qu’elle passerait la semaine chez moi, mais non. Elle ne veut pas déranger, elle veut repartir.

Pour la première fois de ma vie j’ai vraiment envie de me barrer d’ici et d’avoir un appart à moi.

A l’image de MacTuiTui je fait une nouvelle rubrique Elle, sauf que lui il y a un « s » à Elle(s).

Parce que je pense que comme elle a une place unique dans mon coeur, elle mérite d’en avoir une aussi dans mon blog.

ps : Oui jérome, je sais ;)

Un dimanche soir comme beaucoup d’autre, j’étais dans ma chambre, sur le canapé, dans les bras de ma copine, on regardait la lignée des hommes se battre contre le mal, se battre pour vivre et pour terrasser un ennemi qui aurait déjà du l’être avant. Un petit homme perdait son doigt ainsi que son contenu si précieux dans de la lave.
Je me suis levé pour mettre le film en pause et aller me soulager d’un besoin pressant, quand je sentis une odeur agréable et très connue : des gaufres. Je vais vite rechercher ma copine pour lui dire qu’on mange.

Après avoir bien calé l’estomac avec de bonnes gaufres au sucre/confiture/nutella/chantilly, on remonte dans ma chambre et Louisa prépare ses affaires, mon père m’avait conseillé de partir tôt car apparement il y avait beaucoup de neige à Annecy. 20h et on est sur la route, 20h40 on est à Annecy, et là où il y avait le plus de neige, il devait y avoir 2cm et encore dans les champs, la route était parfaitement dégagé.
Du coup, on va se promener en ville, on s’amuse à se lancer des boules de neige qu’on récupère sur les voiture, on se cour après, pour une fois je n’ai pas froid aux mains, j’avais prévu le coup : j’avais emporté mes gants avec moi. Au bout d’un moment on convient mutuellement d’une trève, je suis à bout de soufle et elle aussi. On continue donc notre tour dans la ville, il fait bon, il n’y a pas trop de vent le moment est agréable, on prend la route du retour.

Je l’aide à monter son sac dans sa chambre, on reste un moment qui semble durer éternellement sur le pas de la porte, elle ne veut pas que je parte, elle en a les larmes aux yeux. « J’aime pas le dimanche soir » me dit-elle, moi non plus je n’aime pas, mais c’est comme ça, je suis un peu fataliste, mais il faut qu’on se sépare pour une semaine, nous ne sommes pas très loin mais bon, ce n’est pas forcément évident. Nous étions dans les bras l’un de l’autre, on s’embrassait, et finalement je me suis résigné à partir.