Ce week-end, on est monté au molard noir, le sommet entre la dent du chat et le relais TV sur la montagne de l’épine. J’avais emporté mon appareil photo et Marlène portait le trépied.
Le but était de faire un 360° de la vue.
On a du resté 1h et j’ai fait pas loin de 100 clichés à focales différentes.
J’ai téléchargé autopano et j’ai fait quelques essais, il faudra que j’achète la licence… Alexandre va râler sinon ;)

Sinon, on a fêté mon anniversaire avec JR et Nelly au resto. Marlène m’a offert un stage de 2 jours avec un photographe et JR & Nelly un bouquin sur la photo : 101 trucs et astuces pour la photo numérique.

Si avec tout ça, je n’arrive pas à m’améliorer…

Hier soir, j’avais envie de crêpes. On a donc fait des galettes au sarrasin et des crêpes sucrées.

Trop mangé de galettes avec trop pleins de trucs dedans, du coup, on a même pas mangé de crêpes sucrées.

Tant pis, ça fait pour le dessert aujourd’hui…

Ah sinon, rien à voir, mais la semaine prochaine c’est mon anniversaire.
Ca veut surtout dire que ça fait un an que j’ai mon D80. Je crois que j’ai du faire plus de 4000 photos…

Bientôt peut être un billet avec mes photos les plus vues sur flickr…

Un Chambé-Carnet sur la photographie numérique aura lieu le vendredi 11 décembre 2009.

Thomas Démoliens d’Immersium et Alexandre Jenny de Kolor vous ferons découvrir toutes les richesses que le numérique peut apporter à la photographie :

  • sites de références
  • où trouver de bons conseils ?
  • où acheter du matériel ?
  • comment partager ses photos ?
  • comment faire imprimer ses photos en ligne, sur quel support ?

Mais aussi les futures applications de la photo sur le web :

  • panoramas
  • visites virtuelles
  • giga pixel
  • etc…

Plus d’informations et inscriptions sur le site de Chambé-Carnet.

Durant notre voyage en Croatie, nous avons croisé des gens, bien souvent eux ne nous on même pas remarqué, mais mon appareil photo, lui, ne les a pas raté.

Waiting...

Nous étions dans un vaporeto à Venise, j’avais remarqué ce gars sur ce ponton en bois devant une grande maison décrépie, je l’ai mis dans le collimateur de l’auto-focus et j’ai attendu que le vaporeto avance pour m’offrir un angle intéressant de prise de vue. Quand j’ai déclenché, le gars a du me capté, vu le regard qu’il lance dans ma direction…

Vendeuse de broderies

A Dubrovnik, on se baladait dans les petites ruelles, loin des touristes, et perdu au milieu de nul part, cette dame qui faisait des broderies…
Je ne sais pas si elle en vendait beaucoup à cet emplacement mais bon…
Je l’ai doublé, me suis retourné et le temps de cadrer et de faire la mise au point, j’ai pris la photo. Elle a une bonne tête de « Mais qu’est-ce qui me veut celui-là ? »

Vendeuse de broderies et de poupées

Dubrovnik, contrairement à la précédente, elle était dans un endroit beaucoup plus passant et devait vendre nettement plus. Elle est d’ailleurs habillée en costume traditionnel pour mieux appâter le touriste.
Vu qu’il y avait beaucoup de monde, j’ai sortit mon zoom 70-300mm, j’ai fait la mise au point et j’ai attendu qu’il n’y ait plus personne devant l’objectif pour prendre la photo. Par mesure de sécurité j’en ai pris deux ou trois.
C’est seulement en repassant devant elle un peu plus tard que Marlène m’a fait la remarque qu’elle avait un petit pot devant elle pour lui mettre une pièce quand on la prenait en photo. Au final, j’ai bien fait de sortir le 300mm, elle ne m’a pas vu ;) (quel sagouin ce JS)

Pécheur

Sur le port de Dubrovnik (y’a des marins qui chantent), on croise ce vieux bonhomme en train de réparer son filet, la lumière n’est pas super bonne, il est complètement à l’ombre et les bâtiments au soleil sont vraiment en pleine lumière, mais je tente de faire une photo quand même. Je m’approche du bonhomme et lui demande si je peux le prendre en photo : pas de réponse, il n’a même pas bougé d’un pouce, je me demande s’il m’a entendu…
Peut-importe, je cadre rapidement et fait la mise au point sur mon sujet. Je déclenche et vérifie le résultat. Les bâtiments dans le fond sont cramé, tant pis. Le vieux ne m’a même pas adressé un regard… Je continue la visite.

Marché au puces

On change de ville : Split. Une ville assez incroyable, on ne sait pas dans quelle époque on se trouve, un peu toutes à la fois en fait.
Au détour d’une rue, on tombe sur une place avec un espèce de bric-à-broc, je n’ai pas bien compris ce qu’ils vendaient, mais j’ai tout de même pris le temps d’en faire une photo.

Vente de livres scolaire dans la rue

Toujours à Split, sur une autre place, plusieurs gamins avec des bouquins devant eux. Je m’arrête un instant pour essayer de comprendre ce qu’ils faisaient là, je vois des adultes s’approcher, sortir une feuille et comparer les titres des bouquins avec leur liste, et là, je comprend : ils vendent leurs livres scolaire dans la rue.
Je me dis que ça peut être sympa de prendre un de ces gamins avec ses bouquins, j’en repère un et je me met en position. Je crois que j’ai du poireauter 10 minutes debout sur cette place à attendre le bon moment pour prendre cette photo, des gens passaient toujours devant, certains s’arrêtaient juste devant le petit, etc…
Au bout d’un moment un couple est venu le voir pour lui acheter des livres, il n’en fallait pas plus pour rendre cette photo vivante.

Quand on entend ça à la radio le matin :
“On a besoin de quelqu’un qui soit un très bon juriste…Or, M. Jean Sarkozy est en deuxième année de droit. C’est déjà un élément très, très fort.” Laurent Fabius

Puis qu’on lit ça dans Rue89 :

  • Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu).
  • Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon).
  • Septembre 2005 : cours de théâtre.
  • Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I (obtenue).
  • Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams).
  • Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les exams).
  • Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).

On ne se pose même plus de questions.

Fred prend le volant, JS copilote … un peu. On hésite sur la route pour rejoindre l’autoroute, on choisit celle qui a le moins de virages histoire de pas se refaire peur. Pour certaines bifurcations, JS hésite, on fait du co-co-copilotage avec Marlène.
Le paysage est très sec, y a surtout des cailloux. Sur l’aire d’autoroute, on parraine un arbre avec une double dose de marc de café comme engrais, il survivra peut être grâce à nous.

Marlène trace sur l’autoroute, malgré des passages de tunnels qui la coupent dans son élan.
L’autoroute s’arrête plus tôt que ce qu’on pensait, à Gracac. On continue sur une petite route avec pas mal de virages mais peu de village, qui descend vite vers la plaine très cultivée. On croise pleins de vendeurs de prunes, raisin, pêches et pastèques mais on s’arrête pas, l’objectif c’est Dubrovnik et on est encore loin d’être arrivés.
En traversant un village, on voit des gars habillés en blanc au milieu de la route, Marlène pensait qu’ils jouaient à la pétanque ou à un jeu local… alors qu’en fait c’était la DDE locale ou les employés communaux qui traçaient sur la route « Skola » ça veut sûrement dire école, sauf qu’on a jamais vu le  bâtiment de l’école à côté…

Un panneau indique la direction de Sarajevo, ça fait bizarre d’être si près alors que d’habitude c’est à la télé qu’on en entend parler. La traversée de la Bosnie se fait super vite (9 km), on voit que Neum, grande station balnéaire, on remarque à peine qu’on a changé de pays, en plus on est pas contrôlés cette fois.
On longe l’Adriatique, enfin de nombreuses îles nous empêchent de la voir vraiment, mais on découvre la couleur de l’eau qui nous donne surtout envie de nous arrêter nous baigner. Mais Dubrovnik n’est plus très loin, enfin il reste des virages et des montées, et l’impatience nous gagne.

Enfin l’entrée du camping Solitudo, après plus de 3h de conduite Marlène croyait ne jamais arriver. JS prend le volant pour rejoindre notre emplacement et Fred copilote : c’est facile c’est tout droit et tout de suite à gauche après la réception. Sauf qu’il dit ça alors qu’on avait déjà passé le croisement. On se retrouve sur la route de la place, en descente, des voitures garées des deux côtés, on pourra pas faire demi-tour… et là un grand « boom »… l’appareil de JS est tombé, il était juste posé sur le siège, l’objectif semble cassé… JS est dans tous ses états alors Fred prend le volant pour faire la marche arrière, on l’aide tous à faire la manoeuvre et on fait la circulation, sous le regard énervé des croates qui hallucinent en se demandant comment on a pu se retrouver là.
Encore une fois, on fait le tour du camping avant de choisir une place et de mettre les cales nickel, on commence maîtriser.

Finalement, c’est le filtre qui est cassé et non l’objectif de l’appareil photo (ouf !), on se calme après toutes nos émotions en allant à la plage. Il est 18h30, l’eau et bonne et translucide (pourtant les garçons hésitent à y entrer vraiment !). On va jusqu’à la bouée rouge et on flotte. Si, si, on flotte presque. C’est plus salé l’Adriatique ?
On rêve toujours de  notre côte d’ourse, on va donc au market du camping, mais il existe plus, l’autre plus loin est devenu un magasin de meubles. Résultat on traverse tout le secteur des hôtels pour aller voir celui qui est de l’autre côté mais le market est mini alors qu’il est au milieu d’une galerie avec plein de restos à touristes, il y a même une boutique de robes de mariées ! On rentre et on fait des pâtes camping-car version ail et courgettes cette fois.

Pas d’ours dans les bois qui sont venus nous réveillés pendant la nuit, juste l’ours Fred qui grattait les parois.
Réveil à 7h, le temps de préparer les sandwichs et de petit déjeuner : vue sur les sapins et notre petite vallée. Il fait 11°, on part avec les polaires. On prend le bus à 8h30 jusqu’au parc, on rencontre un français qui nous raconte son périple. On grille tout le monde à l’entrée, les billets d’entrée ressemblent à des bons pour les emprunts russes…
Il y a tout une série de panneaux sur la réglementation du parc : il est notamment interdit de pêcher, de s’amuser et de faire du crawl avec un bonnet…
Juste au début il y a une cascade qui nous met direct dans l’ambiance. Des lacs, de l’eau verte, bleue, transparente, translucide, verte fluo, vert bouteille, bleue foncée, des ponts en bois, oh des poissons, oh une écrevisse !
Dans le coin pique nique, il y a un grand feu qui permet au moins de faire cuire une côte d’ours, ou un jarret d’ours.
Youpi on refait du bateau, ça commençait à nous manquer depuis Venise.
On fini le parcours à 13h, on s’installe dans l’herbe pour faire la sieste, ça ressemble au parc de Buisson Rond. On repart pour un parcours plus long qui contourne le lac puisqu’on marche plus vite que les prévisions (pourtant on se dépêche pas et on prend le temps de faire des photos). On refait une mini traversée en bateau, faut bien se désintoxiquer du vaporetto.
On fini par accélérer pour rentrer, pour pas louper la dernière navette qui nous ramène au camping.
On fait un goûter au St Genix (oui oui il en reste encore) et un barbecue avec des saucisses achetées au market du camping (on sait pas saucisses de quoi, on est pas encore bilingues…)
Journée indécente.
La citation du soir, par Fred, au moment de s’endormir : « ils auraient pu rétrécir les lits pour avoir plus d’espace dans le couloir ! » C’est vrai que les lits superposés sont pas très grands, ils ont visiblement pas prévus qu’on puisse bouger….

Réveil 7h30, pas mal de vent pendant la nuit, mais pas de pluie finalement. Pain maison au petit déj, avec du nutella évidemment, vue sympa et ciel bleu pour commencer la journée.
Premier plein d’eau et première vidange en faisant les singes sur la marche pour ça aille plus vite.

Venise – Plitvice : 7h
Départ 10h30. On fait le plein d’essence, JS fait le porte parole en italien. Plein de vent et plein de monde dans l’autre sens jusqu’à Triestre. On loupe la baraque pour acheter la vignette, ben tant pis, en même temps on a rien compris aux panneaux. Dans l’autre sens, ils contrôlaient et n’arrêtaient que des français… on est peut être bon pour une amende. On arrive à la sortie, on demande si on doit l’acheter, on paye et en fait on en avait plus besoin.
Route nationale en Slovénie, on comprend plus les panneaux, l’atlas avance super vite. Contrôle des papiers à la sortie de la Slovénie et à l’entrée de la Croatie.
On s’arrête sur la première aire croate. On est enfin en Croatie !! Youpi !!

On mange tranquillou, on repart 1h après. JS prend le volant, l’autoroute est super neuve, tellement qu’il y a pleins de travaux pas finis, des ponts en construction et des tunnels en train d’être creusés. Première vue sur l’Adriatique (pas la Méditerranée, hein JS !), et sur l’île de Crès. La Croatie comme on en avait l’image.
Fred et Marlène dorment alors qu’on traverse une mer d’arbres : pas un fil électrique, ni un bâtiment ou même un champ. Je rate le panneau attention aux ours et aux loups (ben oui en tant que copilote je regardais la carte). Un panneau lumineux nous annonce… euh quelque chose en croate,… ben on est au courant mais on sait pas de quoi… ça y est on comprend officiellement plus rien !

On sort de l’autoroute, on découvre les villages et la conduite croate : devant nous un tracteur, JS attend de voir pour doublier, on se fait doubler par un croate qui a l’habitude mais pas de visibilité, résultat on fait pareil et forcément y a une voiture en face, on trace ; on se met aux habitudes locales !
Sur le bord de la route, on aurait pu acheter des oignons énormes, de l’alcool et du fromage. On croise des gens qui font la ballade du dimanche, d’autres qui sortent de la messe.
La route est longue, derrière nous quatre voitures, ça monte pas mal, la route se dégrade mais ça va encore, c’est surtout moins large et il y a une épingle à cheveux à visibilité arborée. On traverse la forêt, on croise beaucoup de voitures qui roulent au milieu, JS se fait peur plusieurs fois à devoir se rabattre dans le bas côté. On a l’impression qu’on ne va jamais sortir de là.
Une route qui descend à droite en faisant demi tour, était censée nous mener au camping… d’un accord commun on tente pas.
On choisit notre emplacement après avoir fait le tour du camping Korana. On est au milieu des arbres, en haut d’un petit vallon. On est pas mal !
Le soleil se couche super tôt mais on mange nos pâtes à la carbo recette camping-car dehors même s’il fait froid (15°).

  1. Louise Attaque – Louise Attaque
  2. Mezmerize – SOAD
  3. A Plus Tard Crocodile – Louise Attaque
  4. 21st Century Breakdown – Green Day
  5. Le Larron – Le Larron
  6. The Resistance – Muse
  7. S&M – Metallica

Pas beaucoup d’albums ce mois-ci. Faut dire aussi que j’écoute un peu moins Deezer et que du coup, je suis moins au courant des sorties :)

Réveil difficile après une nuit bercés par le bruit des camions et des gens qui s’arrêtaient à toute heure. Bon on a de la brioche maison au nutella, on oublie un peu tout ça, et on aperçoit Luigi qui a un peu vieilli pendant le petit déj (oui oui avec la salopette verte et la moustache).

Milan – Venise : 2h45
Marlène prend le volant et trace à 130 km/ tout le long. On arrive super vite à Venise sur Le Parking Officiel des camping-car (le Tronchetto).
On fait le tour pour choisir notre place, et on se décide pour la vue sur le pont routier – ferroviaire avec les avions qui passent au-dessus.

On prend le vaporetto jusqu’à la place St Marc, grand tour en bateau qui donne déjà un bel aperçu de la ville, et on croise une course improbable de pédalos sur le canal !
Place St Marc, les petites rues, des pâtes ou un saladier de salade à midi, le Rialto, des places, des petites rues en cul de sac, des toutes petites petites rues, il pleut un peu, il pleut carrément, j’arrive pas à éviter les flaques.

On reprend le bateau pour St Marc et on évite une grosse averse. Malheureusement les gens sont toujours aussi nombreux à faire la queue pour visiter. On continue donc de l’autre côté, le pont de soupirs n’est qu’une immense publicité qui gâche tout. On passe sous « le passage à JS » et on trouve un resto dans une rue qui nous plaît, on retient pour venir ce soir. On poursuit dans les petites rues et on se prend la pluie, mais vraiment cette fois. On décide de rentrer, le vaporetto passe de l’autre côté de la ville, la visite continue. On voit un super yatch de Georgetown et un paquebot de la croisière s’amuse qui vient du Panama : il est énorme, plus grand que les bâtiments !

On prend le goûter : un petit thé et une grosse part de Saint Genix :-D

On repart, on prend le vaporetto, il ne pleut plus, on est à l’arrière du bateau, drapeau italien au vent. `

On arrive super tôt au resto mais on a aussi super faim. En moins de 40 min on a tout fini… on a encore faim après le plat, Marlène hallucine car on hésite à reprendre des pâtes, finalement ce sera profiteroles au chocolat pour tout le monde.
Retour par la place St Marc de nuit puis on rentre.

1h pour tout ranger et remplir le camping-car le matin, ouh ouh on est trop fortes ! Vive les filles !! (ben oui les garçons faisaient semblant d’être aller bosser).
Fin des préparatifs : faire la brioche (recette JS), cuire le pain et la quiche (qui a explosé dans le four dans des circonstances indéterminées), fêter Noël avec les chats pour leur faire oublier le départ, et faire la sieste (juste 5 minutes hein Marlène ?…).
Bon il fallait refermer la trappe, on y arrivait pas, enfin il fallait savoir qu’il faut mettre un grand coup de poing pour fermer, mais on va pas tout casser avant même d’être partis !

Ah oui, les vélos on les a mis à la dernière minute, enfin plutôt la dernière heure parce que c’était pas si simple (et merci Thomas).
Et puis, on est enfin partis à 17h45 au lieu de 17h, enfin pas tout à fait, il a fallu s’arrêter chercher Fred à Technolac, pourtant il était pas noté sur la liste…

Chambéry – Milan : 5h
Vue sur le glacier des Bossons, sur les français qui passaient le tunnel du Mont Blanc dans le sens du retour de vacances, les stades de foot italiens ultra éclairés, des ponts, des tunnels, des ponts, des arrêts de bus sur l’autoroute, des très (trop) nombreux panneaux de vitesse réduite en cas de neige, et bien sûr des italiens fous du volant.

On est tous crevés, on a envie de s’arrêter (il est déjà 22h), youpi une aire dans 30km.
On sort, on roule len-te-ment, sur les panneaux y a même l’indication parking à camping-car, faut aller à droite… sauf que ben on peut pas s’arrêter en fait…
Non mais on en peut vraiment plus là !!
La suivante est dans 15 km, cette fois on s’arrête de suite, on visite pas.
Résultat on est vers Milan, au bord de l’autoroute, avec les lampadaires, les camions qui passent…

Bé voilà, tout à une fin, même les voyages.

Petit compte rendu en chiffre :

  • 3147km
  • 11 trajets en bateau
  • 5 pays traversés (France, Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie Herzegovine)
  • 2400 photos (à la louche)
  • 40km à vélo
  • 3000€ de dépensés
  • 130€ de réparation

Pour le reste, il y a Adeline qui a tout noté dans mon cahier et qui vous contera (ou relatera) nos péripéties.
Moi, faut que je trie mes photos…

C’est le grand jour, le départ est prévu pour 17h environ.

Hier soir, je devais passer à la poste récupérer un colis : mon filtre polarisé. J’arrive à 17h45, 1/4h avant la fermeture du bureau de poste, pas de chance, le bureau de poste est fermé pendant TOUT le mois d’aout !
Il y a un mot qui explique qu’il faut aller à un autre bureau de poste un peu plus loin.

On va à l’autre bureau de poste, et là, c’est fermé, forcément…

Je vais y retourner cet aprèm, et putain, y’a intérêt à ce qu’ils aient mon colis.

Sinon, on a fait les courses et on a commencé à remplir le camping-car. J’ai galéré pendant 1/4h pour changer la bouteille de gaz pensant qu’elle était vide, mais en fait, c’était la vanne à l’intérieur qui était fermée…

On a aussi préparé toutes nos affaires, il ne reste plus qu’à tout ranger.

On prie pour ne rien oublier. J’me souhaite de bonnes vacances, faizer gaffe, cassez pas l’internet pendant que je suis pas là, et à bientôt !

Bonne nouvelle : On a récupéré le camping-car hier soir.

Il est en pleine forme, le frigo à été réparé, le cardan changé, et on a des nouvelles cales.

Ce soir, mission : préparation des sacs et de toutes nos affaires. On doit aussi aller faire des courses, passer à la poste récupérer mon filtre polarisant et faire de la bouffe pour vendredi soir.

\o/ Ca s’annonce bien !

On a eu des nouvelles du camping-car : le garagiste n’a pas encore reçut la pièce pour le cardan, il devrait la recevoir ce matin.
On doit aller le chercher « normalement » ce soir.

On a commencé à faire la pharmacie, et hier soir, c’était dodo super méga tôt pour récupérer un peu.

Je viens de vérifier, le tunnel du Mont-Blanc est bien ouvert aux dates où l’on passera (y’a des travaux en septembre)

Sinon, hop, j’ai mis de la musique dans mon iPod :)

Hier soir, grosse réunion de combat pour faire une méga check-list de tout ce qu’il faut prendre.

Adeline a apporté son Atlas de la Croatie. Le plus récent qu’on trouve là bas date de 2006, il est en croate/anglais.
On va devenir trilingue :)

En tout cas, il semble bien complet et assez précis.

Normalement on a pensé à tout. Reste plus qu’à avoir des nouvelles du camping-car !

Bon, ben la Croatie, ça se précise.

A 5 jours du départ, on a planifié l’itinéraire, les haltes, et les villes à visiter en priorité.

Départ : vendredi 17h. Direction Venise.
On arrive à Venise le lendemain vers midi (normalement), on passe l’aprem et la nuit là bas.

On repart le samedi, direction Plitvice, un parc naturel en Croatie, on reste une journée, et ensuite direction Dubrovnik, et on remonte vers Split puis Zadar, le tout en passant par les iles et en se baignant dans l’adriatique.

Là où c’est fnu, c’est que le camping-car, on sait pas quand on va l’avoir. Il est en ce moment chez le garagiste en attente de changement du cardan, et d’un problème de portière…

On croise les doigts pour l’avoir avant vendredi :)