Tous les jours, pratiquement à la même heure, je me retrouve devant une page vierge. Le syndrome de la page blanche n’est jamais loin. Je me fixe une demi-heure pour écrire quelque chose, généralement j’y arrive, avec plus ou moins de facilité et un rendu avec plus ou moins (souvent moins) de style.
Aujourd’hui, pas moyen de trouver un sujet.
Franchement, non.
Rien.
Et ça peut durer un moment comme ça. C’est fou ! Je suis devant mon traitement de texte, je ferme les yeux à la recherche d’une idée, mes yeux font des ronds dans mes orbites, scrutant la moindre parcelle de cervelle qui puisse contenir une bribe, un début ou un semblant d’idée. Mais non.
Toujours rien.
Marlène me demande qu’est-ce qui m’arrive, je lui répond qu’en fait, je réfléchis. La pauvre, elle a pas l’habitude de me voir dans cet état là, ça lui fait tout bizarre, elle en est toute retournée.
Tu m’étonnes, si j’me voyais réfléchir, ça me ferait un de ces chocs !
Après ce grand moment de solitude, je me lance, je me dis que tous les jours, pratiquement à la même heure, je me retrouve devant une page vierge, que le syndrome de la page blanche n’est jamais loin. Je me fixe une demi-heure pour écrire quelque chose, et c’est vrai que généralement j’y arrive plus ou moins bien. La qualité n’est pas forcément au rendez-vous, mais bon, on fait ce qu’on peut après tout.
Par contre, aujourd’hui, pas moyen.
Franchement, non.
Rien.