Je raconte ici ma vie qui est somme toute fabuleuse, il faut bien le reconnaitre.
Je partage des liens, mes humeurs, des sujets qui me touchent (owi, touche moi) ou qui me font marrer, parce qu'il est bien connu que le rire est le propre de l'homme, et vu que je suis quelqu'un de propre, je ris (il m'arrive aussi de manger des pâtes).
En ce moment, je n’arrête pas d’apprendre… Et j’apprends surtout à désapprendre…
Au printemps 2017, je revois complètement ma posture, ma position et mes appuis en course à pied. Je passe d’un amorti sur le talon à un amorti sur l’avant du pied, ça change tout et ce n’est pas évident de prime abord. Je me souviens surtout de grosses courbatures aux mollets..
Mars/avril 2018, je fait la même chose avec le ski de piste. J’ai une mauvaise position, trop en arrière, je ne déclenche pas mes virages comme il faut. Cette saison, je continue les efforts pour désapprendre. Ça me demande une énergie folle et beaucoup de concentration, il y a encore du boulot, mais ça commence à payer.
Depuis septembre, je me suis remis au badminton, pareil, il faut tout apprendre, les placements, les déplacements, le maintient de la raquette, tout est à apprendre.
Et maintenant, je me suis mis à Dark Souls 2. Un nouveau type de jeu, avec une difficulté bien au delà de ce que j’ai l’habitude. J’en suis à 10h de jeu, et pour quelqu’un qui connait ce genre de jeu, il aurait mis moins de 2h pour arriver là où je suis. J’ai du mourir plus de 300 fois déjà, mais je recommence, sans relâche, et ça commence à payer, maintenant, les premiers chevaliers qui me paraissaient imbattable, je les achève en 3 coups sans m’en prendre un seul.
Beaucoup d’effort pour un maximum de plaisir sur le long terme. C’est ce que je vise.
J’ai commencé Dark Souls 2 ce weekend, la bonne idée que j’ai eu…
Depuis quelques mois (années ?) mon iMac de 2011 ramait de plus en plus… J’avais large le temps d’aller au chiotte pendant le boot. Ça commençait à me gaver sévère et j’avais pas envie de me racheter un ordi.
En en parlant à gauche, à droite, on m’a conseiller de formater et de réinstaller au propre l’OS, et que ça donnait une seconde jeunesse à l’iMac.
Je me suis donc lancé, et franchement, c’est très simple.
J’ai choisi de formater mon disque dur. Auparavant, j’ai bien fait attention de faire un dernière sauvegarde Time Machine. Formatage rapide, je n’étais pas là pour effacer mes traces. Durée de l’opération : 30 secondes.
Ensuite, installation du dernier OS disponible pour ma machine, ça se fait tout seul, au bout d’un moment, l’ordi redémarre, nous demande de configurer et si on veut récupérer une sauvegarde depuis Time Machine.
J’ai fait ça, l’interface me propose ce que je veux importer, j’ai tout sélectionner (Applications, dossiers, etc…). Une fois fini, mon iMac était comme 3h auparavant, avec toutes mes données.
Durée totale de l’opération : 3h30, le plus long a été la récupération depuis Time Machine.
Je n’ai pas encore testé si l’ordi est plus rapide qu’avant, j’ai eu l’impression, mais pas eu le temps de tester en profondeur, ce sera pour ce soir.
Un peu de course à pied, un peu de trail, un peu de rando…
Pendant l’été, je me suis dit quelques fois que j’aimerais bien changer un peu, faire un autre sport, faire de plus longues sorties, voir plus de paysages… Je me suis dit que le vélo, ça pourrait être sympa, reposer un peu le dos.
Début septembre un collègue m’a prêté son vélo, j’ai fait deux sorties, dont le tour du lac, c’était top, bonnes sensations, grand plaisir, c’était ça qu’il me fallait.
Du coup, pour mes 40 ans, hop, petit cadeau. Un vélo de route.
Je découvre un tout nouveau monde, où les pédales sont vendues séparément, où on doit porter un moule bite à couche et où les chaussures sont accrochées au pédales. Casse gueule cette histoire…
J’ai pris un Giant, cadre carbone, groupe tiagra. Une fin de série, ça m’a permis d’avoir un bon prix. L’élément limitant devrait être le bonhomme, pas le vélo.
Y’a plus qu’à attendre le printemps ! Ça va être long… (heureusement qu’il y a le ski)
Reprise du badminton hier midi, après plus de 9 ans… Jamais autant transpiré de ma vie… J’ai mal à l’avant bras 😂
Hier soir, je lance une machine. La cuve se remplit, et pouf. Plus rien. Panne… La loose…
Il y a quelques semaines, je sortais d’un weekend un peu déprimé. J’étais pourtant allé courir deux fois, mais un sentiment de non accomplissement se faisait sentir.
J’ai passé un moment pour identifier d’où venait cette sensation et j’ai finalement trouvé : je n’avais rien fait d’exceptionnel. Les deux sorties, je les avait déjà fait pleins de fois, des distances moyenne, aucun défi.
Je me suis dis : Ok, je vais me programmer un sortie trail un peu sympa pour vendredi.
Je vais sur movescount (le site de Suunto) pour faire un tracé, c’est plutôt bien fait, c’est efficace, ça calcule la distance et le dénivelé direct et on peut l’exporter en GPX.
Je termine ma trace, j’me suis fait plaisir : 28km, 1350m de dénivelé.
OK.
Je vais en chier.
Première évaluation du temps : 3h30. J’me dis ensuite qu’il y a quand même 1300m à grimper… Bon, plutôt 4h30… Bon, en fait, je vais pas me mettre la pression sur le temps, on verra bien.
Je prépare mon trail et je me rends compte que 2L d’eau, ça risque de ne pas suffire. Je regarde sur la carte et je cherche les points d’eau. Il y en a 2 : un vers le début, un vers la fin, rien au milieu. La pute. Je vais en chier.
Je continue la préparation et je me dis qu’il faut que je parte tôt pour profiter de la fraicheur. 8h ça devrait être bien. Ça me fait arriver à 12h30, c’est pas mal. Je regarde la météo, il va faire chaud. Par précaution je décale d’une heure le départ : 7h. Je vais en chier.
Vendredi, 6h du mat, je me lève, je prépare un thé, je bois tranquille sur le balcon, je regarde le jour se lever, c’est bien cool. Toutes mes affaires sont prêtes, j’ai l’itinéraire sur mon smartphone et sur ma montre, je vais pouvoir tester ça aussi, c’est top !
7h je suis parti, j’y vais tranquille, je reste dans les 150/160bpm, donc je vais lentement, mais au moins, je ne risque pas d’exploser tout de suite.
Passage par le parc de Buisson Rond, direction Saint Baldophe, arrivée au sommet du Mont Charvais, puis direction la croix de la Coche. Je fais une halte « point d’eau ». La source coule au goute à goute, je reste pendant 10 minutes à remplir ma poche… Petit repos, j’en profite.
Croix de la Coche, nickel, je suis toujours bien, je continue vers le passage de la Fosse, ça grimpe. Je marche vite tout en surveillant le cardio, toute la montée est à l’ombre sous les arbres, c’est cool. Il fait chaud mais ça va. Un petit crochet au Bec du Corbeau pour faire des photos et admirer le point de vue et je repars.
Jusque là, tout va bien :)
Arrivé au tunnel, je redescend sur Chambéry par la route du col du Granier, là c’est top, il fait super frais. Je continue la descente, et là, je part dans la forêt. La navigation sur la montre m’aide bien à trouver les sentiers à emprunter, je me gaufre plusieurs fois, les sentiers sont mal indiqués, très peu empruntés, donc assez difficile à repérer. Heureusement, la montre vibre quand je m’éloigne trop du tracé, un coup d’œil et hop, je reviens sur le bon chemin !
Avant la dernière montée, là, je fais un pause, j’en suis à 17km et je sens que ça commence à être dur. J’ai déjà fait 900m de dénivelé, il reste encore 400m à faire et 12km. Je prends un gel à l’ombre d’un arbre, je suis paumé je sais pas trop où, au dessus de Montagnole, ça c’est sûr.
La descente. Enfin, dernière partie. Sur le bitume, en plein cagnard. Super. Chaleur. Soif. Cramage.
C’est pas du tout agréable, il est pratiquement midi, il me reste à faire 2km, je suis au parc de l’étincelle et j’ai un coup de mou, je marche en mangeant un second gel et en buvant de l’eau. Je repars en courant pour la dernière ligne droite.
En bas du parc, je croise un gars devant le bâtiment des sports ou je sais pas ce que c’est. Je lui demande s’il y a de l’eau, on cherche ensemble pendant un moment, finalement non. Je repars, ma poche est pratiquement vide.
J’arrive chez moi, je me pose sur le muret un moment. 5h30.
Un voisin passe et me demande : « ah, vous allez courir ? » – « Non, j’en viens » – « ah, bien ! Combien de temps ? » – « 5h30 » – « Putain ! Mais vous avez l’air frais là pourtant » Non, j’étais pas frais…
C’était super cool ! Je me suis bien amusé, pas ennuyé un seul moment, j’ai encore vu pleins de nouveaux coins que je ne connaissais pas, de beaux points de vue. Et maintenant, je sais que je suis capable de le faire et de tenir. Du coup, un trail de 21km ça ne me fait pas vraiment peur, je ne vais pas faire un super temps, mais je sais que je peux le faire !
Moins de vacances en juillet, de grosses chaleur, de la canicule… Tout ça fait que j’ai fait moins de sorties…
Petit bilan du mois :
7 sorties
14h
82km
3500m de dénivelé
Course à pied :
5 sorties
8h15
62km
1980m de dénivelé
Autant de sorties en course à pied qu’au mois de juin, par contre, un très gros trail (29km – 1300m D+) ce mois-ci. Première fois que je fais une telle distance, c’était long (5h30), mais c’était top !
Randonnée :
2 sorties
6h30
20km
1500m de dénivelé
La randonnée c’était moins ça ce mois… Je n’avais pas forcément de voiture pour me déplacer le vendredi, et des sorties entre potes prévues le weekend, bref, j’ai profité quand même !
Pas de 2000 dans les Bauges, ni en Chartreuse. Un 2000 dans les Belledonnes (Croix de Chamrousse par les lacs Roberts).
Je vais attaquer le mois d’août par un 2000 en Chartreuse (Lance sud de Malissard) si tout se passe comme prévu.
Semaine dernière, avec deux potes, on va se faire une petite randonnée. La météo annoncée est au beau fixe avec un bon 30 degré sous le soleil.
Au final, c’était couvert, il y avait du vent et on a eu de la pluie. Pas chaud.
Au retour à l’appart, je veux synchroniser ma montre (qu’un de mes potes m’avait filé), plus assez de batterie, il faut recharger.
Je la branche. Charge pas. Je rebranche. Charge toujours pas. Je débranche, je rebranche. Nope. Je bidouille. Non plus. Je souffle dans le trou. Pas mieux.
Au bout de 20 minutes, le verdict est tombé : c’est mort.
Plus de montre. Merde.
Le lendemain, je vais sur le site de Suunto, et je cherche ce que je pourrais prendre.
Un comparatif me fait ressortir la Spartan Ultra et la Spartan Sport. Le prix me fait choisir le modèle sport. Ok, pas d’altitude barométrique, mais bon…
Je la commande sur Amazon (c’était moins cher) et j’attends le facteur.
Du coup, ce matin, j’étais super motivé pour aller courir ! Une petite Chambérienne, 10km, tranquille.
Pas si tranquille en fait… y’a fait méga chaud, genre 30 degré. Je suis rentré, j’avais des traces de sel au tempes.
Bref, la montre.
Ça indique tout ce qu’on veut. On peut brancher pleins de capteurs, j’ai juste une ceinture de FC, et comme d’hab, je suis dans le rouge. Et la montre te le fait bien voir. Il y a un cercle qui fait le tour de l’écran et qui t’indique dans quelle zone tu es. La seule fois où j’étais dans le vert, c’était les 10 premiers mètres.
Sinon, on peut configurer plusieurs profils, course à pied, trail, rando, nage, etc… On peut même se faire des profils personnalisés. Par contre le nombre d’écran est limités et on ne peut pas mettre de graphiques. Un peu dommage.
Ce qu’il y a de bien c’est que l’écran est assez grand et que l’on peut faire afficher pas mal de données par écran.
Plutôt pratique, ça évite de faire défiler les écrans pour avoir les données.
La montre est tactile, on peut naviguer en faisant des swipes, ou sinon avec les boutons. Bien pratique.
Autre option sympa, elle vibre. Sur la Polar, les tours auto au km sont bipé, des fois, tu ne l’entends pas. Là ça vibre dans le bras, impossible de le rater.
La trace GPS n’est pas super super par contre, un peu déçu par rapport à la Polar que j’avais avant qui était assez précise.
A voir sur plusieurs sorties si ça se confirme.
Il va me falloir un peu de temps pour me familiariser avec toutes les options, mais ça va, ça se prend très facilement en main.
Je me suis fixé comme objectif d’aller courir 2 fois par semaine et de faire une sortie en montagne le weekend, pour l’instant, je n’y suis pas encore, mais ça progresse.
Petit bilan du mois :
12 sorties
22h
109km
6900m de dénivelé
Course à pied :
5 sorties
5h
45 km
1422m de dénivelé
A noter, une grosse sortie, 18km – 650m de dénivelé. J’ai pu tester une pâte de fruit, ça boost bien pour le retour :)
Randonnée :
7 sorties
16h
63km
5479m de dénivelé
J’ai commencé ma série des 14 2000 des Bauges : le Mont Colombier et la dent d’Arclusaz, j’avais déjà fait le Trelod il y a 2 ans.
Je me suis aussi fait un bivouac en solitaire. Hum. C’est pas forcément ce que je préfère…
Pas de pression pour le mois de juillet, il fait chaud, donc difficile d’aller courir en sortant du boulot, par contre, les weekends de 3 jours vont faire du bien !
En ce moment, c’est la mode des remakes de films avec un casting de femmes : Gostbusters, Ocean 8, etc. Vivement le remake des 12 salopards.
Premier bivouac en solitaire. J’avais repéré le lieu un peu plus tôt dans la saison lors d’une rando avec Cyril.
Récit en mode prise de note.
1h35 pour arriver au camp prévu. Il y a des brebis en pâturage. Pas possible de se mettre sur l’emplacement traversant. De plus il y a trop de vent.
Je trouve le second emplacement repéré lors de la précédente rando. J’avais vu un autre emplacement, plus loin. Aucune idée de la distance à parcourir encore. Je préfère assurer le coup et rester ici. J’ai préparé un feu pour la soirée. Espérons qu’il prenne.
Le feu est prêt
Le t-shirt en laine mérinos tient chaud. Pas encore testé la doudoune, mais ça ne devrait tarder. Sans bouger, il fait frais. J’ai déjà mis le bonnet. Je met la doudoune. Ça caille. Il doit faire 15 degrés…
Je bouquine assis sur une pierre. J’ai froid aux mains. La doudoune tiens plutôt chaud pour le moment.
Je mange un sandwich, sans grande conviction. J’ai toujours un peu mal au bide.
Je me décide à allumer le feu. Le papier est un peu humide et le bois encore plus… Je galère un peu, mais je fini par y arriver.
Le feu tiens bien chaud, je bouquine jusqu’à 23h45. Le réseau passe mal. Pas de nouvelles de Marlène.
Je vais me coucher. Le matelas a l’air plutôt agréable.
Pas dormi de la nuit. Ou pratiquement. J’ai eu trop chaud, je transpirais, du coup j’avais froid en même temps. Départ à 8h30. L’autre emplacement était à 5 minutes de mon campement. Plus vaste avec un feu aussi.
Petite semaine de vacances à venir, en solo. Au programme : course à pied, rando (si le temps le permet) et sieste. Putain, ouais. Sieste.
De temps en temps, je prends mes baskets et je vais courir ou faire une rando en montagne (je vais même des fois courir en montagne) et pour suivre un peu ce que je fais, j’utilise Strava depuis mon smartphone. Je lance l’application, ça me géolocalise et ça me permet d’avoir ma trace, la distance parcourue, l’allure (la vitesse, pas mon style quand je cours), le temps, le dénivelé, etc…
Tout ça c’est pas mal, sauf que la puce GPS de mon smartphone est passablement pourrie.
Mais vraiment. Sur un parcours de 6km, je peux avoir 1km de différence certaines fois, car le GPS m’a balisé n’importe où.
Un pote m’a passé sa montre, une Polar M400 et depuis 1 semaine, je la teste un peu plus, et surtout pour enregistrer mes courses.
Y’a pas à dire, la puce GPS est bien meilleure, par contre, il lui faut un loooong moment pour choper les satellites. Ce que je fais du coup : je met la montre sur mon balcon pendant que je me prépare, ça lui laisse 10 minutes, on est large.
Hier, j’ai couplé un capteur de fréquence cardiaque à la montre et j’ai donc pu constater que je suis au bord de la crise cardiaque quand je cours.
J’ai donc maintenant comme données : la distance, le dénivelé, le temps, l’allure, la FC et la cadence (nombre de pas par minutes). Plutôt sympa :)
Bon, il va falloir que je m’entraine pour faire baisser mon rythme cardiaque…
Lundi 1er avril 2018, 15 ans après avoir repris le ski et à pratiquement 40 balais, j’ai fait une journée de cours de ski.
Ce fût dur.
Je suis allé passer cette journée normalement ensoleillée avec un pote et sa fille. Mon pote sachant très bien skier, et surtout en hors piste, je lui avais demandé de me corriger.
Effectivement il y en avait besoin.
J’ai donc passé toute la journée à désapprendre et à apprendre à skier « correctement ».
Pas de chute, mais ça m’a demandé beaucoup d’énergie et de concentration.
C’était cool en tout cas, j’ai senti une amélioration en fin de journée et les virages en hors-pistes (entre 2 pistes en fait) me demandaient moins d’efforts qu’avant.
J’espère pouvoir y retourner samedi pour continuer à bosser mes virages et ma position.